Le témoignage de Jean-François est le 26e et dernier de la série de portraits, qui présente les spécificités des parcours et projets des jeunes agriculteurs ayant inspiré le livre de Christophe Dequidt et son épouse Sylvie : “Le tour de France des jeunes abilities de l’agriculture”. Pour diversifier son exploitation « très conventionnelle », le producteur s’est lancé dans la multiplication de semences et produit aujourd’hui 16 graines différentes de céréales, légumes et fruits.
Chez Jean-François, le goût des semences se cultive d’une génération à l’autre. Enfin, pas tout à fait, puisqu’il s’est transmis du grand-père, ancien président du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) et de France Maïs, au petit-fils qui s’oriente vers la multiplication de semences, sautant celle des mother and father, médecin et infirmière. Le jeune homme a repris une exploitation hors cadre familial de 120 ha à Castelnaudary (Languedoc-Roussillon), « très conventionnelle », et « s’y ennuie vite ». Il lui faut « de l’ouverture et de la dynamique », précise-t-il. Le fax de la coopérative Arterris, proposant aux adhérents de devenir multiplicateurs de graines d’oignon, « arrive à level nommé », dans une région favorable à la manufacturing de semences.
Jean-François, dont 100 % des parcelles sont irriguées, se lance dans « une aventure riche et passionnante », « supply de valeur ajoutée importante par rapport aux céréales classiques », et qui bouleverse son assolement et sa stratégie d’entreprise. Elle exige également « un travail précis et risqué » selon le producteur, grâce auquel il acquiert la confiance des obtenteurs, qui lui confient de nouvelles variétés chaque année, et de plusieurs sociétés menant des expérimentations pour d’autres. 13 ans plus tard, en 2018, le multiplicateur a “multiplié” son activité et produit des graines de 16 espèces différentes de céréales, légumes et fruits, dont la rentabilité l’est tout autant (leur half dans le chiffre d’affaires variant de 30 % pour 10 % de la sole en oignon à 7 % pour 1 % en melon) : blé dur, orge, maïs, tournesol, sorgho, pois chiche, haricot, oignon, endive, courgette, poireau, chou, tomate, melon, coriandre et… chia.
Une plante originaire d’Amérique du Sud qui fait de plus en plus parler d’elle en France. Le jeune homme a même créé une variété qu’il a déposée à l’Office communautaire des variétés végétales ! La deuxième certifiée en Europe ! Parallèlement, il rationalise l’organisation des bâtiments de la ferme pour « gagner au moins 20 % de temps », ce à quoi qu’il n’avait justement pas eu l’event de réfléchir depuis son set up, « les choses étant allées trop vite ». Des économies peuvent aussi être réalisées au niveau du matériel, désormais en Cuma ou échangé entre voisins. En effet, celui-ci est très spécifique pour la manufacturing de semences. « Remark accepter aujourd’hui d’avoir des machines pour simplement quelques jours dans l’année ? », fait judicieusement remarquer Jean-François…
- Multiplier des semences, c’est un peu travailler dans l’épicerie wonderful.
- Lorsqu’on a une petite floor, mieux vaut la spécialiser. Mais devenir spécialiste nécessite de se former et de savoir évoluer.
- Choisir, c’est renoncer.
- Être agriculteur revient à exercer de nombreux métiers, dans lesquels il faut anticiper en permanence.
- Communiquer sur les pratiques agricoles est essential pour la career. « C’est même un devoir pour chaque agriculteur », insiste Jean-François qui organise, avec Ardour Céréales, des réunions de sensibilisation destinée aux jeunes citadins et, avec le Gnis, des portes ouvertes sur la biodiversité, « pour faire tomber les tabous ». Peu de temps après s’être installé, il avait monté une Amap through laquelle il commercialisait 48 paniers de légumes par semaine. Un moyen aussi d’échanger avec les “bobos toulousains”. Par la suite, il a dû abandonner cette activité, toute aussi prenante que la multiplication de semences. Favoriser le développement des vers de terre, utiliser des auxiliaires, polliniser à l’aide de ruches… il privilégie des methods sur lesquelles il peut communiquer positivement auprès du grand public.
- L’avenir de l’agriculture passe par la numérisation et les applied sciences embarquées qui sont gage de efficiency et de confort de travail d’après le producteur, qui espère un jour désherber avec une bineuse repérant les adventices à l’aide d’une caméra et les éliminant au laser.
Tous ces jeunes abilities ont un level commun, ils se sont formés récemment et sont entrés dans la communauté Atouts Jeunes, développée par Campus Triangle, preuve de leur imaginative and prescient constructive de l’avenir.
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