
A La Ferme de Gally située à Saint-Cyr-l’Ecole dans les Yvelines, c’est la tristesse depuis l’annonce d’un cas confirmé de grippe aviaire au sein de la ferme.
C’est l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avec le ministère de l’Agriculture qui avait indiqué, jeudi 19 novembre 2020, en soirée, qu’un second cas de grippe aviaire avait été détecté en France, dans une animalerie des Yvelines.
Vendredi matin, à la Ferme de Gally, on vivait mal ce nouveau coup dur après le contexte de la crise sanitaire qui n’est pas easy à vivre.
Nous avions été sensibilisés par l’Etat face à la recrudescence de la grippe aviaire en Corse, annoncée en début de semaine. Nos animaux de la basse-cour étaient particulièrement surveillés. C’est là que nous avons découvert qu’une oie achetée pour un consumer présentait les signes d’une maladie.
Après avoir prévenu le vétérinaire de la ferme ainsi que le vétérinaire du département (Affaires sanitaires), les consignes ont été suivies au pied de la lettre par la course de cet établissement qui avait reçu les plus hauts agréments pour accueillir des animaux de la ferme.
Nous avons été tenus de respecter ce que les autorités estiment faire en pareil cas. Le virus H5N8 est très contagieux entre les oiseaux ; on doit donc éviter toute propagation de la maladie.
Rappelons que le virus n’est pas transmissible à l’homme et qu’il frappe seulement les oiseaux en grand nombre, on parle alors d’épizootie.
La course de l’animalerie a travaillé avec la Route départementale des Yvelines de la safety des populations, dans ce file. « C’est un véritable crève-cœur ! On a dû abattre tous nos oiseaux », poursuit Bruno Gancel, sans indiquer le nombre de bêtes concernées.
Cette affaire de grippe aviaire est le deuxième cas détecté en France, trois jours après l’annonce d’un premier lobby en Haute-Corse, selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
En France, une enquête épidémiologique est en prepare d’être menée afin d’identifier les liens entre ces deux foyers et l’origine de la contamination.
Depuis le début de la semaine, pour limiter la propagation du virus et éviter au most qu’il atteigne les filières avicoles professionnelles, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, avait appelé en particulier les animaleries, les transporteurs et les détenteurs particuliers de basses-cours à appliquer strictement les mesures de safety contre l’influenza aviaire.