S’auto-confiner ? Partir ou limiter ses déplacements ? A l’heure des vacances d’hiver, les médecins demandent un reconfinement, au moins des restrictions, Macron repousse l’échéance, Castex et Véran appellent à la prudence… Ecole, Travail, Commerces, Attestations: quelles sont les modalités des remparts contre la Covid-19 et le variant anglais? Annonces du gouvernement, Règles et Dates-clés.
[Mis à jour lundi 8 février à 16h36] La décision de ne pas reconfiner était-elle sanitairement raisonnable ? “On est au bord du précipice, est-ce qu’on tombe dans le précipice ou est-ce qu’on reste en équilibre sur la crête?“, s’est interrogée Karine Lacombe, infectiologue, au micro de France Inter.
Pour la scientifique, il aurait été pertinent de profiter des vacances de février pour instaurer un confinement strict sur le modèle de celui du printemps, ce qui aurait pu “couper définitivement la dynamique de l’épidémie, on retombe à un stade très bas de contamination, plus de saturation du système hospitalier“.
Quant à l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, il a alerté au micro de BFM TV : “Mars et avril seront sous stress“. Pour le professeur, les mois à venir seront “difficiles à vivre“. Et de préciser: “Celui qui va dicter la marche à suivre, c’est le variant anglais“.
Télétravail : contrôles renforcées
Le télétravail devra être davantage appliqué afin d’éviter un reconfinement. C’est en tout cas l’une des missions principales de l’exécutif, pour l’on the spot. Pour faire respecter davantage le télétravail, les inspecteurs du travail doivent contacter toutes les entreprises françaises de plus de 1.00zero salariés, mais également les plus petites buildings.
“Actuellement, nous avons environ 60% des entreprises qui respectent le télétravail. Mais malgré les rappels, c’est vrai que certaines tâches qui pourraient être réalisées à distance ne le sont pas toujours“, a expliqué à Europe 1 Cherif Belbacha, inspecteur du travail en Moselle.
“Le choix de ne pas réinstaurer un confinement général impose (…), lorsque la state of affairs le requiert, une grande fermeté dans l’utility des règles de télétravail“, a expliqué le directeur général du travail, Pierre Ramain, aux inspecteurs, selon le Figaro.
Réouverture des musées : pour quand ?
Les musées pourraient-ils bientôt rouvrir leurs portes ? “J’ai toujours dit que dans ce calendrier, musées et monuments seraient les premiers convoqués à la réouverture (…) quand nous aurons une décrue“, a assuré la ministre de la Tradition, Roselyne Bachelot, sur BFM TV .
Et de tempérer : “Je comprends les gens qui me demandent des dates. Dès qu’il y a une possibilité, nous le faisons“.
Dernières annonces de Jean Castex
“L’heure n’est pas au relâchement de nos efforts“, a martelé Jean Castex lors de sa conférence de presse du four février.
Le Premier ministre a insisté sur le fait que la state of affairs sanitaire restait “fragile“, puisque la moyenne s’élève à 20 00zero cas de contaminations au coronavirus par jour.
“Même si nous nous habituons à ces chiffres, sachez qu’ils restent élevés“, a-t-il commenté. “Nous n’avons pas connu de obscure épidémique d’ampleur” ces dernières semaines grâce à la “stratégie” employée par l’exécutif depuis le mois d’octobre, a-t-il rappelé.
Le chef du gouvernement s’est félicité de ne pas avoir attendu pour prendre des mesures strictes, qui n’ont pas été totalement levées après le confinement.
Le Premier ministre a ajouté que la France connaissait un “ralentissement économique moins marqué” que nos voisins européens.
Il a également félicité les Français sur leur prudence durant les fêtes de fin d’année et a assuré que les Français respectaient, pour la plus grande partie, les mesures sanitaires. “Il suffit qu’un faible nombre s’en affranchissent pour que le virus prospère“, a-t-il nuancé.
Mesures maintenues
Les mesures restrictives déjà en place sont pour l’on the spot maintenues. “Le second n’est pas venu de les alléger” même si elles sont “difficiles à vivre“.
“Nous devons tenir et agir ensemble, plus que jamais. Chaque jour compte”, a déclaré le Premier ministre.
Bientôt un nouveau confinement ?
Quant à la possibilité d’un nouveau confinement, il “ne peut s’envisager qu’en tout dernier recours” mais n’est pas à l’ordre du jour.
“Nous connaissons l’efficacité du confinement sur le plan sanitaire, mais nous en connaissons aussi le coût économique, social, sanitaire (…) Elle nécessite la fermeture de beaucoup de commerces, mais aussi des établissements d’enseignement. Plus le temps passe, plus l’influence des mesures sont difficiles à supporter“, a constaté le Premier ministre, ajoutant que les “risques psychosociaux” de l’assignation à domicile étaient bien réels.
Et de préciser : “Si nous y sommes contraints en cas de dégradation, nous n’hésiterons pas à prendre” la décision d’un reconfinement.
En outre, il a donné l’exemple de Mayotte, où une mesure de confinement généralisé a été décidée le four février.
Quid des déplacements entre les régions ?
La limitation des déplacements entre les régions n’est pas non plus pertinente à l’heure actuelle. “Nous avons choisi de ne pas limiter les déplacements pour les vacances“, a expliqué Jean Castex.
Quant aux déplacements entre la métropole et les territoires d’outre-mer, ils ne sont désormais doable qu’en cas de “motifs impérieux“.
Télétravail : le gouvernement (re)serre la vis
Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité de faire appliquer le télétravail de manière plus sérieuse, “partout où c’est doable“. Jean Castex a déploré le fait qu’il y ait “encore trop de milieux où le télétravail est doable“, mais où il n’est pas assez mis en place.
Quant à Elisabeth Borne, elle a rappelé que le télétravail était la règle “5 jours sur 5“, si doable. Depuis fin novembre, le recours au télétravail “s’érode“, puisque seulement 30% des actifs qui peuvent télétravailler totalement l’ont fait, la semaine dernière, selon les derniers chiffres du ministère.
Elle a souligné que les risques de contamination diminuaient de 20 % pour les salariés en télétravail partiel et de 30 % pour ceux en télétravail à temps complet, selon une récente étude de l’épidémiologiste Arnaud Fontanet.
La ministre du Travail a donc demandé aux entreprises de “réduire la half des salariés qui ne télétravaillent pas du tout“. Quant aux “salariés qui télétravaillent un, deux ou trois jours par semaine”, ils “doivent le faire au moins un jour de plus“.
Elisabeth Borne a rappelé que l’exécutif avait autorisé aux salariés de travailler en présentiel un jour par semaine s’ils en ressentent le besoin. Toutefois, cette possibilité ne doit rester qu’une “soupape en cas de nécessité“, et non pas une généralité.
L’inspection du travail a réalisé environ 65 00zero interventions sur l’utility des règles sanitaires en entreprise. Désormais, elle s’appliquera à vérifier davantage la “bonne mise en oeuvre du télétravail à chaque contrôle“.
“Le confinement n’est pas une fatalité”
Gabriel Attal a adopté une posture rassurante, le three février après le Conseil des ministres : “La state of affairs est entre nos mains, le confinement n’est pas une fatalité. Ce sont nos efforts collectifs qui nous permettront de l’éviter“.
Et d’ajouter: “Nous sommes engagés dans une mobilisation nationale pour éviter un reconfinement. Nous prendrons toujours les mesures nécessaires mais le confinement est l’ultime recours“.
La majorité des Français, pour un confinement dur
La inhabitants s’est-elle résignée à un troisième confinement ? Selon un sondage Elabe pour BFM TV, 83 % des Français sont convaincus qu’un troisième confinement aura lieu d’ici peu. 55% des Français souhaitent un confinement “dur“, à l’picture de celui du printemps, soit une augmentation de 7 factors en une semaine.
Etonnamment, ils sont moins désormais nombreux à désirer un confinement souple (50 %).
Confinera, confinera pas…
Emmanuel Macron l’a confirmé sur le plateau de TF1 : le reconfinement n’est pas à l’ordre du jour.
Mais le président de la République, invité shock du JT de 20h de Gilles Bouleau, le 2 février, a expliqué: “On va continuer à gérer ainsi cette épidémie, avec un objectif qui est de protéger les plus faibles, et de pouvoir au most protéger notre jeunesse, qui a besoins d’étudier, d’aller a l’école, et d’avoir un pays le plus ouvert doable“.
Le chef de l’Etat a nuancé: “Il ne faut jamais dire jamais“.
Et d’ajouter: “Aujourd’hui, nous sommes sur un plateau. Nous avons pris des décisions plus tôt que d’autres et nos concitoyens ont fait beaucoup d’efforts (…) Chaque jour, nous vérifions les chiffres. Une half de la réponse est dans nos mains. J’essaierai de prendre les décisions les plus adaptées“. Emmanuel Macron, pour l’on the spot, fait le pari de la responsabilité des Français.
Autre son de cloche du côté de Rémi Salomon, qui tient un discours d’autant plus alarmiste. “Le variant anglais va prendre le dessus, les mesures que l’on a prises aujourd’hui ne seront pas suffisantes“, a assuré le président de la Fee médicale d’établissement de l’Help publique-Hôpitaux de Paris, au micro de FranceInfo.
Quant à l’auto-confinement des personnes à risque, Rémi Salomon a dit son opposition à cette idée : “Penser qu’on puisse seulement confiner les vieux et laisser les autres mener une vie normale est une fausse bonne idée. On aurait une explosion de l’épidémie“.
Et de préciser: “On a des gens de 57 ans qui vont en réanimation. La moitié des sufferers en réanimation ont moins 62 ans. Il faut donc dire que si l’épidémie monte beaucoup, cela remplira les réanimations“.
De nouvelles mesures restrictives pourraient être décidées dans un futur proche… mais les Français peuvent partir en vacances “pour l’on the spot“, a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat au Tourisme, sur BFM TV.
Quant à Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, elle a déclaré sur BFM TV/RMC : “Pour l’on the spot, il n’y a pas de restrictions de circulation. (…) Les vacances peuvent avoir lieu. Après bien sûr, comme vous le savez, nos décisions évoluent tous les jours, tous les quelques jours au fur et à mesure de l’évolution du virus. (…) Les choses peuvent toujours évoluer“.
Vacances de février : la dégringolade
Une étude de PAP Vacances dévoilée par Franceinfo montre que les réservations pour les vacances de février ont baissé de 58,four% par rapport à 2020. Une véritable dégringolade qui pourrait s’expliquer notamment par la fermeture des remontées mécaniques et des restaurants, mais aussi par la crainte d’un reconfinement qui pourrait être instauré à tout second.
Le secteur de la montagne est le plus concerné par cette baisse avec 66.9% de réservations en moins. Quant aux locations littorales, elles ont vu leurs réservations baisser de 26%. Seule l’Outre-mer notice une augmentation des réservations (plus de 108,four%).
Une limitation des déplacements ?
Pas de reconfinement pour l’on the spot… Mais une limitation des déplacements ? Alors que les vacances scolaires de la zone A débutent le 5 février, le Conseil Scientifique préconise, à défaut de reconfiner, d’instaurer une limitation des déplacements entre les régions, comme ce fut le cas en décembre.
Souvenez-vous, durant les semaines qui avaient suivi le premier confinement, il était interdit de se déplacer à plus de 100 kilomètres de son domicile (sauf en cas de motif impérieux).
“Quel que soit le scénario retenu par les autorités sanitaires, le Conseil scientifique conseille la mise en place d’une limitation des déplacements interrégionaux“, lit-on dans le dernier avis du Conseil Scientifique.
“Restreindre les déplacements permet de limiter la propagation du virus dans des régions encore épargnées et ainsi de leur permettre d’accueillir les sufferers des zones en stress pour soulager les hôpitaux“, a expliqué au Parisien Pierre Tattevin, président de la Société de pathologie infectieuse de langue française.
Mais si vous vous inquiétiez de ne pas pouvoir circuler librement en période de vacances scolaires, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, a tranché : il n’y aura pas de restrictions de déplacements en février.
“Après, comme vous le savez, nos décisions évoluent tous les jours“, a-t-elle toutefois nuancé, sur BFMTV-RMC.
Ecoles fermées pendant un mois ?
Pour Rémi Salomon, président de la fee médicale d’établissement de l’AP-HP, il “serait raisonnable de fermer les écoles pendant three semaines, un mois“, a-t-il expliqué sur France Data. Et de détailler : “Fermer les écoles, ça permet de faire plus de télétravail“.
Selon lui, la prolongation des vacances scolaires de février serait donc la answer idéale.
Le professeur a également alerté, au micro de FranceInfo : “Le variant anglais va prendre le dessus” en France. Rémi Salomon a martelé que les mesures prises par l’exécutif ces derniers jours ne seraient “pas suffisantes“.
Renforcement des contrôles
Pour éviter à tout prix un reconfinement, l’exécutif souhaite d’abord s’assurer que le couvre-feu est respecté à la lettre.
Le soir du dimanche 31 janvier 62.198 contrôles de personnes ont été réalisés après le couvre-feu, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur à BFMTV.
Les autorités ont également procédé à des contrôles dans les établissements recevant du public ainsi qu’aux frontières. Au complete, dans cette journée, 11.955 verbalisations ont été dressées.
Pourquoi n’a-t-on pas reconfiné ?
Certains avaient déjà commencé les provisions de papier-toilette… et pourtant, Jean Castex n’a pas annoncé de reconfinement lors de sa prise de parole shock, le soir du 29 janvier. Mais pourquoi l’exécutif n’a-t-il pas décidé de (re)mettre le pays sous cloche ? Alors que 19.235 nouvelles contaminations ont été recensées le 31 janvier, les chiffres des cas de coronavirus, s’ils restent inquiétants, sont moins catastrophiques que prévu.
“Le Président avait bien décortiqué le file : si le variant flambe au Royaume-Uni, c’est que le pays n’avait pas adopté les mêmes restrictions que nous cet automne“, a assuré un proche du chef du gouvernement au Figaro.
Selon le journal, lors du Conseil de Défense, le ministre de la Santé Olivier Véran et le directeur général de la Santé Jérôme Salomon étaient tous deux extrêmement favorables à un reconfinement.
Mais Emmanuel Macron a tenu bon.
Les conséquences économiques d’un reconfinement sont telles que l’exécutif souhaite se donner toutes les possibilities d’éviter une nouvelle assignation à domicile. Selon les providers du ministère de l’Economie, la facture d’un mois et demi de reconfinement s’élève à 25 milliards d’euros.
“Un petit geste de plus, un petit masque de plus, un peu plus d’aération, ça peut éviter le confinement“, a déclaré l’entourage d’Emmanuel Macron au JDD.
“L’idée, c’est de gagner du temps, de limiter la casse“, a précisé Olivier Véran au JDD.
Jai confiance en nous. Les heures que nous vivons sont cruciales. Faisons tout pour freiner lépidémie ensemble.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 30, 2021
Les Français veulent un reconfinement, mais….
Contre toute attente, 70 % des Français demandent un reconfinement au plus vite, selon le sondage Odoxa-Spine Consulting. Mais, comble du paradoxe, les citoyens ne souhaitent pas la mise en place des mesures restrictives qui l’accompagnent.
Seule l’interdiction de se déplacer entre les régions est relativement acceptée par la inhabitants (64 %). Pas moins de 64 % sont opposés à la fermeture des commerces non-essentiels, 57% sont contre l’interdiction de recevoir des amis chez soi, 60% ne souhaitent pas la fermeture des établissements scolaires et 54% sont opposés à la prolongation de la fermeture des bars et eating places.
Déjà 42% des Français pensent transgresser le nouveau confinement, s’il était annoncé.
La santé mentale des jeunes, en hazard
Il faut dire que depuis près d’un an, la santé mentale de la inhabitants, et des jeunes en particulier, s’est fortement dégradée. Selon une enquête Ipsos pour la Fondation FondaMental, pas moins de 40% des adultes de moins de 25 ans estiment souffrir d’un bother anxieux généralisé (soit 9 factors de plus que l’ensemble de la inhabitants).
En outre, 61% des jeunes sont persuadés que la crise sanitaire aura des conséquences négatives sur leur santé mentale (contre 50 % pour l’ensemble des Français). Trois jeunes sur 10 ont déjà pensé à se suicider ou à se mutiler. Des chiffres affolants.
Eating places clandestins : rappel à l’ordre
Si certains restaurateurs ont d’ores et déjà appelé à rouvrir leurs eating places malgré l’interdiction en vigueur, Bruno Le Maire a resserré la vis. Les restaurateurs qui ouvrent leurs établissements “seront suspendus pendant un mois de l’accès au fonds de solidarité“, a déclaré le ministre de l’Economie, le 1er février, sur RTL.
Les remontées mécaniques restent fermées pour l’on the spot. Aucune date de réouverture n’a été évoquée. “L’évolution de la state of affairs sanitaire ne nous permet pas, à ce stade, de rouvrir les remontées mécaniques“, a déclaré Matignon le 1er février.
Jean-Baptiste Lemoyne, Sécrétaire d’État chargé du Tourisme, avait précisé quelques semaines plus tôt que les remontées mécaniques resteraient vraisemblablement hors-service tout l’hiver.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé vendredi 29 janvier au soir un couvre-feu renforcé et de nouvelles mesures pour contrer la 3e obscure de coronavirus à l’situation d’un Conseil de défense sanitaire. Rien sur l’école et les vacances d’hiver.
Cette prise de parole du chef du gouvernement depuis l’Elysée intervient alors que l’exécutif étudie de nouvelles restrictions contre l’épidémie, avec un doable reconfinement à la clé. “Si la state of affairs sanitaire reste mieux maîtrisée en France que chez nos voisins, elle est préoccupante”, a déclaré Castex à 20h40 avant de saluer l’engagement des soignants.
“Nous pouvons encore nous donner une likelihood d’éviter un confinement”, a-t-il prévenu avant d’annoncer: “En complément des mesures de couvre-feu, nous avons décidé de prendre sans délai les mesures suivantes”:
– Toute entrée ou sortie du territoire en provenance ou à vacation spot de pays extérieur à l’Union européenne sera interdite, sauf motif impérieux, à partir de dimanche 0h00.
– Toute entrée en France à partir d’un pays de l’UE sera conditionnée à la présentation d’un test PCR, à l’exception des travailleurs transfrontaliers.
– Tous les voyages vers les territoires ultramarins seront soumis à un motif impérieux.
“Les prochains jours seront déterminants pour éviter un nouveau confinement(…) La query d’un confinement se pose légitimement mais nous en connaissons l’influence très lourd pour les Français sur tous les plans. Ce soir, nous considérons au regard des chiffres des derniers jours que nous pouvons encore nous donner une likelihood de l’éviter”, a expliqué le Premier ministre.
Pas de baisse de rideau générale, les petits commerces sont pour le second épargnés mais les centres commerciaux non-alimentaires de plus de 20.00zero m2 “qui favorisent le plus de brassage” seront fermés dès dimanche.
Jean Castex a déclaré un “renforcement des jauges” dans les magasins qui restent ouverts. “Sur les 835 centres commerciaux que compte la France, la moitié ont une floor supérieure à 20.00zero m². Aucun n’a été reconnu comme ayant constitué un cluster depuis le début de la crise sanitaire”, a réagi sur RTL le Conseil nationwide des centres commerciaux (CNCC). “Ce qui avait été envisagé” lors des discussions avec le gouvernement, “c’était de passer d’un shopper pour eight m2 à un shopper pour 10 m2“, a précisé le président de la FCD.
Concrètement, depuis le 31 janvier, dans les grands centres commerciaux, seuls les supermarchés, hypermarchés et magasins alimentaires présents dans la galerie peuvent rester ouverts.
Le ”quoi qu’il en coûte”, prêts garantis par l’Etat, fonds de solidarité, chômage partiel, s’appliquera bien sûr pour tous les salariés et les entreprises concernés.
“Dans toutes les entreprises où cela est doable, le recours effectif au télétravail devra être renforcé”, a indiqué le Premier ministre. Une mesure qui s’applique aussi aux administrations publiques.
“Les dérives de quelques-uns ne sauraient ruiner les efforts de tous”. Une “consigne de particulière fermeté sera appliquée pour ceux qui fraudent les règles en vigueur”, a souligné Jean Castex.
“Les policiers et les gendarmes seront mobilisés pour contrôler le non-respect du couvre-feu, l’organisation de fêtes clandestines et l’ouverture illégale de eating places dans des proportions renforcées”, a-t-il affirmé.
Un confinement “fort”, “clair” et “bref” ?
Si les modalités d’un nouveau confinement n’ont pas encore été définies, certains scientifiques plaident pour un confinement le plus tôt doable et relativement strict.
Sur BFM TV, le professeur Daniel Levy-Bruhl, épidémiologiste à Santé Publique France, a demandé “un confinement fort“, qui aurait “l’avantage de la clarté mais aussi de la brièveté“.
Et d’expliquer : “On sait bien qu’un demi-confinement ne fait pas le job et qu’on est obligé de prolonger, de rajouter des mesures complémentaires derrière alors que le confinement a montré qu’il était efficace (…) Avec un demi-confinement, au bout de trois semaines-un mois, on nous dirait qu’on y est pas“.
Après l’hypothèse d’un confinement “très serré“, c’est celle d’un confinement “hybride” qui est mise sur la desk. “Les enseignements des deux premiers confinements ont été tirés. Il faut aller vers une formule hybride, sans changer notre doctrine”, a déclaré un proche de l’Elysée à BFM TV.
Mais concrètement, qu’est-ce que cela signifie-t-il ?
La query qui inquiète particulièrement les dad and mom d’élèves et est sur toutes les bouches : la fermeture (ou non) des écoles. Comme évoquée plusieurs fois depuis ces dernières semaines, un allongement des vacances scolaires de février pourrait être mis en place, afin de ne pas se résoudre à une fermeture pure et easy des établissements.
Quant aux étudiants, ils pourraient être relativement épargnés. Fin janvier, Emmanuel Macron leur avait promis qu’ils pourraient dès le 1er février, au même titre que les salariés, assister aux cours en présentiel une fois par semaine. “Rééquilibrer en faveur des jeunes, c’est bien l’idée“, a expliqué un proche du chef de l’Etat à RTL.
Quid des commerces non-essentiels ? Ceux-ci ne fermeraient pas totalement, en cas de confinement hybride, mais des créneaux d’ouverture ou des prises de rendez-vous pour les shoppers pourraient être mis en place.
Toutefois, le bien-fondé d’un tel système pourrait être remis en query. “Remark expliquer aux dad and mom que leurs enfants doivent rester à la maison mais qu’on peut toujours se rendre chez le coiffeur ?“, s’est interrogé un conseiller selon BFM TV.
Malgré tout, il s’agit pour le chef de l’Etat de tenter de combiner mesures fortes et safety (tant que faire se peut) de la santé mentale des Français, qui sont de plus en plus nombreux à appeler à la désobéissance civile.
“Emmanuel Macron est plus inquiet que jamais des impacts psychologiques d’un troisième confinement“, a expliqué un proche du président de la République, selon BFM TV.
Quoiqu’il en soit, la plupart des scientifiques appellent à prendre des mesures restrictives fortes et surtout, rapidement. Le président de la Ligue nationale contre le most cancers Axel Kahn a déclaré sur BFM TV et RMC : “Plus on prend des décisions tardivement, plus ce sera lengthy“, a-t-il déclaré.
Et d’alerter : “Il y a urgence, nous sommes encore dans le 2e pic épidémique qui n’a jamais baissé“.
Le couvre-feu, un échec ?
Olivier Véran le reconnaît : l’efficacité du couvre-feu “s’estompe” en France depuis quelques semaines et “ne suffit pas à faire reculer le virus“. Pourtant, “il y a eu un effet réel” sur la courbe de contaminations du pays lorsqu’il a été durci au mois de janvier pour une partie des départements, a-t-il assuré lors de sa conférence de presse le 28 janvier.
Et le ministre de la Santé d’ajouter : “Nous ne sommes pas à proprement parlé dans une obscure épidémique mais le virus circule à un niveau élevé et circule un peu plus vite chaque semaine“, avant d’annoncer “des décisions seront prises dans quelques jours.”
La France sera-t-elle sous cloche une troisième fois ?
“C’est un tsunami qui arrive“, a déclaré un proche du chef de l’Etat selon Europe 1. Plusieurs scénarios sont à l’étude, dont l’un est particulièrement dur…
Le terme a été lâché par Gabriel Attal le 27 janvier, après le Conseil des ministres : un “confinement très serré” pourrait finalement être envisagé. Mais que veut donc dire le porte-parole du gouvernement ? “Cela veut dire un confinement qui a des effets rapides et efficaces pour freiner la circulation du virus. On tire des enseignements. C’est pas des décisions qui se prennent au pifomètre. Notre objectif, c’est l’équilibre le plus juste entre la limitation du virus et la vie des Français. J’entends parfaitement que c’est anxiogène, et que les Français ont envie de savoir“, a-t-il précisé au micro de France Inter, le 28 janvier.
Tout porte à croire donc, qu’en cas de “confinement très serré“, les écoles et commerces non-essentiels seraient fermés à l’instar du confinement de printemps.
.@GabrielAttal : le “confinement très serré” serait “un confinement qui a des effets rapides et efficaces pour freiner davantage la circulation du virus. On tire des enseignements [des confinements passés]. C’est pas des décisions qui se prennent au pifomètre” #le79Inter pic.twitter.com/w7cZY6cpAq
— France Inter (@franceinter) January 28, 2021
Un “entre-deux” ou des mesures fortes ?
Pour le député LR Eric Ciotti, la state of affairs de “l’entre-deux“ n’est plus tenable en France dans ce contexte sanitaire, alors que de plus en plus de contaminations au variant britannique sont recensées.
Sur CNews, il a fustigé “les atermoiements” du président de la République, estimant que celui-ci n’osait pas prendre de mesures restrictives assez fortes pour empêcher la propagation du Covid-19.
Eric Ciotti a donc appelé à “marquer un coup très fort” et a déclaré : “On est dans le en même temps sanitaire, ces atermoiements déstabilisent aujourd’hui beaucoup notre pays, les Français n’y comprennent plus rien (…) s’il faut prendre des mesures pour protéger les Français, il faut le faire“.
Le conseiller départemental des Alpes-Maritimes a demandé de la “clarté” et des décisions, “même si c’est extrêmement douloureux. Élargir la plage des vacances de février est sans doute une answer“.
Vacances scolaires allongées ?
Quant aux vacances scolaires de février, pourraient-elles finalement être rallongées, alors que Jean-Michel Blanquer avait exclu cette possibilité ?
“Depuis le début on a fait le choix de maintenir le plus doable les écoles ouvertes. On a toujours comme boussole de permettre à nos enfants d’aller à l’école autant que c’est doable. Maintenant on est dans une state of affairs particulière, rien n’est exclu”, a admis Gabriel Attal. Et d’ajouter :“Il est doable de réfléchir à allonger les vacances d’un côté ou de l’autre. Aucun scénario n’est donc exclu, face à l’augmentation des cas de contaminations au variant britannique…
Jean-François Delfraissy avait déclaré, quelques jours plus tôt, sur BFM TV: “On peut adapter les vacances scolaires : ce n’est pas remettre en trigger l’ouverture des écoles, c’est admettre qu’on peut avoir des vacances scolaires d’une semaine de plus, peut-être en les regroupant“. Février serait donc un mois “sans école“.
Une autre piste mise sur la desk serait un confinement le week-end. Une telle mesure permettrait de préserver au most l’économie et ainsi éviter les déplacements “loisirs“, les contacts entre amis, parfois sans masque et sans respect des distanciations, et qui sont logiquement plus nombreux le week-end, selon Le Parisien.
Des exceptions pour les étudiants ?
Le 16 janvier, Jean Castex a contacté Gaspard, un étudiant qui avait diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo sur la détresse qu’il ressentait face aux mesures restrictives, et qui a fait le buzz. Sur Instagram, il a publié une partie de son échange téléphonique avec le Premier ministre.
“J’ai regardé ta vidéo et je voulais te dire qu’elle m’a beaucoup ému“, a d’abord déclaré Jean Castex.
Le Premier ministre a laissé entendre que, même en cas de reconfinement, les étudiants pourraient faire l’objet d’exceptions. “Même quand on est confiné, on a pu parfois, prévoir un sure nombre d’exceptions. Là aussi, est-ce que compte tenu de la réalité des étudiants, on les fait entrer dans les exceptions? à quel second? Ces questions restent ouvertes“, a-t-il déclaré.
Si un nouveau confinement était mis en place, quelle forme prendrait-il ? La query de l’ouverture ou non des commerces en cas d’assignation à domicile reste primordiale.
“On veut éviter à tout prix les contraintes qui pèsent économiquement“, a déclaré un proche du président de la République selon BFM TV. D’autant que les soldes n’ont débuté que le 20 janvier.
Quant à Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, il a déclaré sur Bloomberg TV que si un troisième confinement était annoncé, il serait très difficile pour la France d’atteindre l’objectif de 6% de croissance en 2021. “Le virus ne se diffuse pas dans les commerces, donc il n’y a pas besoin de les fermer“, a rassuré un conseiller ministériel, selon BFM TV.
Partir en vacances… ou pas ?
Pourrons-nous partir en vacances en février ? Alors que Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires Etrangères, a demandé expressément et avec autorité aux Français de NE PAS voyager durant les vacances de février, Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, a expliqué sur Franceinfo: “C’est un appel à la responsabilité. Les Français ont peu réservé, ils vont sûrement faire comme en été et attendre les cinq, six derniers jours avant de réserver si la state of affairs le permet.” “On a environ 50% de réservations en moins“, a-t-il ajouté.
Quoiqu’il en soit, le ministre a tenu à faire savoir qu’en cas de reconfinement ou dégradation de la state of affairs sanitaire, les Français pourraient annuler en toute sérénité les billets qu’ils ont réservés: “Nous avons demandé aux différentes compagnies aériennes et à la SNCF de faire en sorte que les billets qui ont déjà été achetés soient échangeables, annulables, jusqu’à trois jours avant le départ pour la SNCF“.
Le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy a estimé sur BFM TV qu’il était nécessaire pour les personnes à risque “d’aller vers une forme d’auto-isolement volontaire, pour se protéger en attendant qu’elles soient vaccinées“, pendant les deux prochains mois.
L’infectiologue et membre du comité vaccin Covid-19 Odile Launay avait également recommandé cette answer le 21 janvier. Une proposition que la ministre a balayée d’un revers de primary. “Les personnes qui se sentent vulnérables s’auto-confinent“, a-t-elle expliqué.
Le confinement ciblé des personnes “fragiles n’a jamais été envisagé“, avait expliqué la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, sur le plateau de BFM TV, le 22 janvier.
Les Français, prêts à se reconfiner
Mais les Français sont-ils prêts à être reconfinés ? 72 % d’entre eux estiment qu'”un nouveau confinement aura lieu prochainement“, selon un sondage OpinionWay-Sq. publié 18 janvier par Les Échos . Les Français sont résignés, mais cette perspective ne les réjouit toutefois pas, puisqu’ils ne sont que quatre sur dix (41%) à souhaiter ce troisième confinement.
Pour Brigitte Macron, un reconfinement n’est pas à exclure. “Clairement, je ne l’espère pas“, a-t-elle toutefois déclaré, l’air grave, au micro de RTL, le 20 janvier.
Quant aux eating places, ils ne devraient pas rouvrir avant… Pâques. Selon Le Level et des sources de l’Élysée, Matignon et Bercy, les établissements de restauration devraient rouvrir leurs portes au plus tôt le 6 avril.
En ce qui concerne les bars et cafés, certains parlent même d’une réouverture en juin! Siroter un verre en terrasse et partager un repas gastronomique entre amis, ce n’est pas pour demain…
Couvre-feu à 18h pour tous
Le couvre-feu à 18h pour toute la France a été mis en utility samedi 16 janvier et devrait permettre de réduire la propagation du virus tout en maintenant une vie économique.
Tous les commerces sont fermés à 18h et les dérogations sont “les mêmes que celles applicables pour le couvre-feu à 20h“, a précisé le Premier ministre.
Des dérogations sont également possibles pour les travailleurs qui rentrent à leur domicile ainsi que les dad and mom allant chercher leurs enfants à l’école.
En ce qui concerne les universités, les travaux dirigés en première année peuvent reprendre par demi-groupe dès le 25 janvier, à précisé Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur. Une mesure qui pourra être étendue aux élèves des niveaux supérieurs si la state of affairs sanitaire s’améliore.
Emmanuel Macron a également précisé aux étudiants, le 21 janvier, qu’ils pourraient revenir à l’université un jour par semaine s’ils en ressentent le besoin, au même titre que les salariés.
Quant aux entreprises, il sera doable à celles qui le souhaitent de différer “d‘une année supplémentaire le remboursement de leur prêt garanti par l’Etat“. Bruno Le Maire a précisé que les coûts fixes des entreprises fermées restaient pris en cost à 70 %. Enfin, le ministre de l’Economie a promis que les impôts des Français n’augmenteraient pas.
Pour les entreprises totalement ou partiellement fermées, Elisabeth Borne annonce que l’État continuera de prendre en cost “100% des rémunérations versées aux salariés jusqu’à fin février” pic.twitter.com/85b2WUZ45w
— BFMTV (@BFMTV) January 14, 2021
Les lieux culturels restent fermés pour l’on the spot, a fait savoir la ministre de la Tradition le 14 janvier, ajoutant que la plupart des pays voisins avaient eux aussi fermé leurs cinémas et autres salles de spectacle. Roselyne Bachelot a précisé que les dispositifs spécifiques mis en place pour le secteur culturel seraient maintenus. Elle a rappelé que les tournages, captations sans public et répétitions étaient toujours possibles.
Couvre-feu ou reconfinement ? Ce que les Français préfèrent
Les Français, eux, semblent être convaincus de l’éventualité d’un prochain reconfinement. D’après un sondage Elabe, ils sont 83% à penser qu’un troisième confinement aura lieu “dans les prochaines semaines“.
Parmi les choices les plus supportables, c’est le reconfinement qui est privilégié par les Français avec 52 % d’opinions favorables devant le couvre-feu nationwide à 18 h (47% d’opinions favorables). Quant à la combinaison du couvre-feu à 18 h et du confinement le week-end, elle est la moins favorisée par les français (44 %).
Fermeture des lieux culturels : l’expérience qui change tout ?
Une expérience espagnole a remis en trigger la nécessité de fermer les salles de spectacle, cinémas, et autres musées. La Fondation de lutte contre le sida et les maladies infectieuses et l’hôpital universitaire allemand Trias i Pujol de Barcelone ont réuni 463 personnes, âgées de 18 à 59 ans. Celles-ci ont assisté à un live performance qui s’est déroulé le 12 décembre dans une grande salle de Barcelone.
Toutes étaient masquées et respectaient, dans la mesure du doable les règles de distanciation sociale. Un espace pour fumeurs avait également été mis en place, mais le nombre de personnes pouvant s’y rendre était limité. Le système de air flow était adapté à la state of affairs et “des mesures ont été mises en place pour éviter les recordsdata d’attente dans les toilettes et à l’entrée et à la sortie du live performance“, lit-on dans l’étude.
Résultat ? Aucune de ces personnes n’a été testée optimistic au coronavirus après le live performance.
Qu’en pense donc notre ministre de la Tradition ? “Je regarde cette expérimentation avec beaucoup de soin“, a déclaré Roselyne Bachelot, au micro de France Data. Et d’ajouter : “On va en parler avec les professionnels“.
Un arrêt de travail immédiat en cas de contamination
Dès le 10 janvier, un travailleur qui constate des symptômes ou qui a été en contact avec un ou plusieurs contaminés au coronavirus, pourra s’inscrire sur le web site de l’Assurance maladie pour obtenir un arrêt de travail “immédiat” indemnisé sans jour de carence, a annoncé le Premier ministre.
Dès le 20 janvier, chaque personne déclarée optimistic pourra bénéficier d’une visite à domicile par un infirmier.
Et d’ajouter : “L’Assurance maladie procèdera à un suivi systématique avec deux à trois appels téléphoniques sur 7 jours“.
L’état d’urgence sanitaire prolongé ?
Le gouvernement devrait proposer en Conseil des ministres du 13 janvier un texte de loi qui prolongerait l’état d’urgence sanitaire au 1er juin 2021 (au lieu du 16 février initialement voté) . Le régime transitoire devrait, lui, être fixé jusqu’au au 31 décembre 2021, contre la date du 1er avril initialement proposée.
La nouvelle model du protocole sanitaire en entreprise, dévoilée le 6 janvier, permet aux salariés volontaires, dont les tâches peuvent être télétravaillées, de retourner au bureau une fois par semaine. “Pour les salariés en télétravail à 100%, un retour en présentiel est doable un jour par semaine au most lorsqu’ils en expriment le besoin, avec l’accord de leur employeur“, lit-on dans cette nouvelle model du protocole sanitaire. Une mesure prise pour soulager les salariés dont la santé mentale est en jeu.
“Le télétravail pour ceux qui le peuvent reste la règle. Mais j’entends les salariés qui sont en télétravail 5j/5 depuis 2 mois et qui souffrent d’isolement“, a expliqué la ministre du Travail Elisabeth Borne, sur Twitter.
Fêtes clandestines au Nouvel An
Pour le Nouvel An, plusieurs fêtes clandestines ont rassemblé des milliers de personnes en France. Une rave-party en Ille-et-Vilaine, en Bretagne, a même réuni 2500 fêtards pendant 36h, dans des hangars désaffectés. Le 6 janvier, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Elles sont soupçonnées d’avoir participé à l’organisation de la fête.
Gérald Darmanin avait annoncé que 6.650 personnes avaient été verbalisées au complete, pour non respect du couvre-feu le soir du 31 décembre. 662 personnes ont été interpellées et 407 ont été placées en garde à vue. Au complete, les forces de l’ordre ont procédé à plus de 45.00zero contrôles le soir du réveillon.
Query du jour : Que risque-t-on s’il on est bloqué dans les embouteillages en plein couvre-feu ?
À 18h, sauf motif impérieux, vous devez être arrivé chez vous. Mais suis-je en tort si je suis encore bloqué dans les embouteillages alors que le couvre-feu a déjà commencé ? Selon La Voix du Nord, qui a interrogé la préfecture du Nord et du Pas-de-Calais, “chacun est invité à prendre ses précautions pour pouvoir arriver à l’heure chez soi “, mais en cas de réels embouteillages “les forces de l’ordre pourront faire preuve de discernement et étudier chaque state of affairs au cas par cas”.
Pour les travailleurs qui n’auraient pas réussi à rentrer chez eux dans les temps, “il conviendra de présenter le justificatif de déplacement professionnel, complété par l’employeur“, lit-on.
L’économie, moins touchée par le confinement de novembre
L’activité a beaucoup mieux résisté au confinement de novembre qu’à celui du printemps, selon une étude de la Dares publiée le 23 décembre. Pour le reconfinement, moins de salariés étaient en chômage partiel.
En novembre, 39% des entreprises étaient en perte d’activité (contre 80 % en avril) et four% étaient en arrêt (contre 12% d’arrêt au premier confinement), selon des statistiques du ministère du Travail.
Les secteurs les plus touchés par le confinement de novembre sont restés l’hébergement-restauration ainsi que les “autres activités de service“, notamment le secteur des arts.
En outre, 2,9 thousands and thousands de salariés étaient en activité partielle, contre eight,four thousands and thousands en avril.
Depuis le 15 décembre, nous pouvons de nouveau nous déplacer dans les rues sans attestation, mais il faut continuer à respecter certaines mesures restrictives, comme l’a annoncé le Premier ministre le 10 décembre.
Qu’avons-nous le droit de faire ou pas depuis le 15 décembre ?
Se déplacer sans attestation en journée
Il vous est désormais permis de vous déplacer sans attestation, sauf entre 18h et 6 du matin où le couvre-feu sera en vigueur. Il vous faudra alors une attestation de déplacement dérogatoire si vous devez vous déplacer en cas de motifs impérieux.
Rendre visite à des amis ou voisins
Vous pouvez rendre visite à des amis ou voisins jusqu’à 18h.
Se déplacer entre les régions
Vous pouvez désormais vous déplacer entre les régions sans limite de distance.
Se rendre sur les territoires d’Outre-Mer
Il vous est doable de vous rendre sur les territoires d’Outre-Mer, mais “le contrôle sanitaire fait l’objet de mesures différenciées selon les départements“, lit-on sur le web site de la préfecture de la Réunion. Un take a look at PCR négatif est obligatoire pour se rendre en Guyane, à la Réunion, ou en Martinique, par exemple.
Voyager à l’étranger
Il vous est doable de voyager à l’étranger, en théorie. Toutefois, le quai d’Orsay précise : “Compte tenu de l’évolution rapide de la pandémie dans le monde, il sera indispensable de se tenir informé avant d’envisager tout déplacement, en guide les conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères“. Certains pays n’autorisent pas, pour l’on the spot, l’accès aux voyageurs étrangers ou leur imposent une quatorzaine.
Se rendre dans un lieu de culte
Vous pouvez vous rendre dans les lieux de culte, mais mais deux sièges doivent rester libres entre chaque personne ou entité familiale etseule une rangée sur deux doit être occupée.
Les règles des lieux de culte ne seront pas revues à la hausse pour l’on the spot, afin de réduire les brassages et concentrations de public.
Se déplacer entre 18h et 6h du matin, sauf…
Il ne vous est pas permis de vous déplacer pendant les heures du couvre-feu, sauf motif impérieux, à savoir les motifs professionnels, motifs familiaux, raisons médicales, pour réaliser des missions d’intérêt général, pour les personnes en state of affairs de handicap et leur accompagnants, et pour promener son animal domestique.
Faire son jogging le soir
La pratique sportive ne représente pas un motif dérogatoire au couvre-feu, puisqu’elle est doable en journée.
Se rendre dans un cinéma, salle de spectacle, on line casino…
Les cinémas, théâtres, salles de spectacle, musées, ne rouvriront pas leurs portes pour l’on the spot. L’accueil du public dans les cirques, salles de jeu, casinos, et autres rencontres sportives est également interdit.
Se rendre au restaurant ou dans un bar
Jean Castex a affirmé que la state of affairs des eating places et bars demeurait inchangée pour l’on the spot.
Se rendre dans une salle de sport
Les salles de sport restent fermées pour l’on the spot.
L’attestation de déplacement dérogatoire n’est plus en vigueur, sauf entre 20h (ou 18h pour les départements susmentionés) et 6h du matin.
Les dérogations au couvre-feu seront possibles en cas de motifs professionnels, motifs familiaux, raisons médicales, pour réaliser des missions d’intérêt général, pour les personnes en state of affairs de handicap et leur accompagnants, et pour promener son animal domestique.
En cas de voyage, notamment pour les départs en vacances, vous pourrez présenter votre billet de prepare ou d’avion, par exemple, afin de pouvoir vous déplacer ou vous rendre jusqu’à votre vacation spot après 20h. Le titre de transport fait foi en cas de contrôle de Police.
Puis-je me rendre chez des amis ou voisins après ?
Vous aurez tout à fait le droit de vous rendre chez des amis ou voisins en journée. Toutefois, à 18h, vous devrez avoir regagné votre domicile, sauf en cas de dérogations.
Dois-je me déplacer avec une attestation ?
Vous n’êtes plus dans l’obligation d’être muni d’une attestation pour vous déplacer, sauf entre 18h et 6 du matin. Consideration, l’attestation de déplacement dérogatoire pendant le couvre-feu sera différente de celle du confinement.
Faut-il se faire tester avant d’aller voir ses proches ?
Cela n’est pas une obligation. “Vous pouvez évidemment vous faire tester, mais, s’il vous plaît, n’utilisez pas le take a look at comme une sorte de totem d’immunité” , a précisé Olivier Véran, qui a alerté face aux probabilités de “fake négatifs“.
Peut-on voyager après 18h pendant le couvre- feu ?
En ce qui concerne les voyages en prepare ou en avion après 20 heures, ils sont autorisés pendant le couvre-feu. Mais vous devez pouvoir présenter votre billet de transport en cas de contrôle.
“Bien évidemment que les forces de l’ordre, si vous êtes à quelques dizaines de kilomètres de votre lieu de vacation spot et si vous pouvez évidemment le prouver par votre attestation, vous laisseront rejoindre votre lieu de vacances“, a ajouté Gérald Darmanin durant la conférence de presse.
Puis-je sortir faire un jogging pendant le couvre-feu ?
Non, il ne vous sera pas doable de sortir pendant le couvre-feu pour pratiquer un sport, dans la mesure où c’est déjà permis pendant la journée, a expliqué Jean Castex.
Échanges et remboursements sans frais à la SNCF
La SNCF a annoncé que les échanges et annulations sans frais pour les trajets grandes lignes pourraient être prolongés jusqu’au 7 mars. Alain Krakovitch, directeur général de Voyages SNCF, a indiqué sur Twitter, le 7 décembre : “Une bonne nouvelle pour démarrer cette semaine: les échanges et remboursements pour les trajets du 5 janvier au 7 mars 2021 avec TGV Inoui, Ouigo et Intercités resteront sans frais, jusqu’à three jours inclus avant le départ”.
Vacances d’hiver : exit le ski, place à la mer et à la campagne !
Le coronavirus a totalement perturbé nos vacances d’hiver… En novembre, les Français ont découvert que les remontées mécaniques des stations de ski ne rouvriraient pas pour les fêtes de fin d’année… et ont donc totalement modifié leurs projets de vacances !
Abritel, knowledgeable de la location de vacances pour les familles, a remarqué que les locations les plus recherchées sur leur plateforme étaient, dans l’ordre, le Morbihan, les Bouches-du-Rhône, les Pyrénées-Atlantiques, le Vaucluse ou encore le Finistère. Conclusion ? Les locations montagnardes restent demandées, mais contrairement aux vacances de fin d’année habituelles, l’intérêt pour les locations réputées estivales est presque aussi fort.
Timothée de Roux, directeur général d’Abritel, a toutefois remarqué : “Parmi les massifs français, les Vosges semblent mieux résister que les Alpes automotive les pratiques sportives locales sont moins dépendantes des remontées mécaniques et des infrastructures qui pourraient rester fermées pendant les vacances de Noël“.
Un confinement moins difficile grâce à nos boules de poils ?
Selon le chercheur en neuroscience, Christophe Rodo, vous pouvez passer un confinement plus agréable grâce à… votre animal de compagnie !
C’est la conclusion d’une étude de plusieurs chercheurs anglais, qui ont comparé les effets du confinement sur la santé mentale, en fonction de plusieurs paramètres.
Il en ressort qu’avoir à ses côtés un matou, un toutou ou un gentil perroquet aurait des effets bénéfiques sur le ethical et permettrait donc de vivre le confinement de manière moins difficile, a expliqué le scientifique dans le podcast de Ouest-France, La Tête Dans Le Cerveau.
Insolite du jour : Joseph, 92 ans, ermite et aficionado de pizza
Joseph, 92 ans, habite Sucé-sur-Erdre, près de Nantes, et passe son confinement… à savourer des pizzas ! Avant l’assignation à domicile, il cassait la croûte dans le restaurant favori de sa ville. Mais depuis le confinement, il ne met plus le nez dehors, a découvert la livraison à domicile et commande donc tous les jours une pizza, son distinctive repas de la journée (assortie de canettes de Coca-Cola).
Le menu du restaurant ? Il ne le consulte même pas ! “Ce qu’il y a dedans ne m’intéresse pas“, a-t-il confié à Ouest-France.
Il s’agit désormais de son 34e jour de pizza. “C’est une expérience qui me convient. Je peux manger la même selected toute ma vie et ne pas sortir. J’ai été marin. J’aurais fait un très bon prisonnier de guerre“, a expliqué celui qui n’a jamais rempli d’attestation de déplacement…
Pour ce fervent croyant qui vit reclus, la réouverture des lieux de culte n’est pas une nécessité : “La messe n’a jamais été vraiment indispensable aux chrétiens. La plupart des saints ont vécu comme des ermites et ils avaient la nature pour église“.
(Encore) Une fête qui dégénère
Une quarantaine de personnes ont célébré un anniversaire au Pellerin sur une parcelle proche de la Loire, dans la nuit du 28 au 29 novembre, selon Ouest-France.
La fête s’était tenue sur un terrain, en extérieur, et les contributors étaient âgés de 20 à 25 ans, en moyenne. Les gendarmes sont intervenus dans la matinée, et ont dressé 31 verbalisations, dont une qui incluait la détention de stupéfiants et conduite sous stupéfiants.
Quant à l’organisateur de la soirée, il va faire l’objet d’une procédure judiciaire pour mise en hazard de la vie d’autrui.
Jean Castex a annoncé la mise en place de contrôles aléatoires aux frontières. Les personnes se faisant contrôler devraient être testées, et dans le cas où elles seraient positives au coronavirus, seraient immédiatement placées en quarantaine pendant sept jours. “L’idée, c’est d’empêcher les Français d’aller se contaminer dans les stations” de Suisse ou d’Espagne, qui, elles, ne sont pas fermées, a expliqué le Premier ministre sur RMC et BFM, face à Jean-Jacques Bourdin. Il a toutefois précisé que les tentatives d’harmonisation des mesures européennes étaient toujours en cours.
Une rave-party en plein confinement
Encore une fête en plein confinement… Le confinement n’a pas empêché 200 personnes de se réunir pour une rave-party, à Saint-Marcellin, en Isère, dans la nuit du 28 au 29 novembre. Ils s’étaient rassemblés dans un bâtiment désaffecté du centre-ville. Ils auraient même procédé par deux fois à des tirs de feux d’artifice.
Ce sont les voisins qui, perturbés par les nuisances sonores, ont prévenu les gendarmes. Ceux-ci se sont rapidement rendus sur place. Ils ont d’abord surveillé le déroulement de la soirée, et ont attendu avant d’agir, afin de pouvoir “évacuer dans de bonnes circumstances de sécurité“, selon France three.
Puis, ils ont verbalisé les fêtards invétérés pour non-respect du confinement, dans la matinée du 29 novembre. Certains étaient également coupables de conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. Le propriétaire des lieux, qui n’était pas au courant de cette fête clandestine, a porté plainte.
Les Français ont-ils quitté leur résidence principale ?
Pour ce deuxième confinement, 10 % de Français ont quitté leur résidence principale, selon un sondage Odoxa-CGI pour Franceinfo et France Bleu. Concrètement, cela représente cinq thousands and thousands de Français, soit un million de plus que lors du premier confinement. Parmi eux, 14 % viennent d’île-de-France, 13 %, des Hauts-de-France, et 11 %, d’Occitanie.
Bien que ce confinement ait été moins strict que le précédent, la santé mentale des Français est plus inquiétante qu’au printemps. Selon le même sondage, 62 % des des habitants de l’Hexagone gardent le ethical… ce qui représente 13 factors de moins que lors du premier confinement.
Librairies : un bilan (relativement) positif
Les librairies ont enfin pu rouvrir le 28 novembre. Désormais, l’heure est au rattrapage du chiffre d’affaires perdu pendant ce mois de confinement. Toutefois, grâce au système du “Click on & Accumulate” et à la livraison à domicile, beaucoup d’entre eux ont pu poursuivre les ventes.
Résultat ? En moyenne, les librairies ont réalisé 40 % de leur chiffre d’affaires habituel, selon le syndicat de la librairie française. Un chiffre qui n’est pas si catastrophique, notamment comparé au confinement de novembre.
Il semble que les Français aient été portés par un élan de solidarité qui les a poussés à soutenir les livres et les libraires !
Les librairies ont résisté en novembre: au terme de ces quatre semaines inédites, la state of affairs est finalement moins mauvaise que prévu pic.twitter.com/C07wKZl5NU
— BFM Enterprise (@bfmbusiness) November 30, 2020
Ces messages commerciaux qui agacent
En ces deux confinements, les marques ont tenu à exprimer leur soutien auprès des consommateurs afin de les fidéliser. Une démarche qui a été appréciée par 48 % des consommateurs, selon une enquête de Selligent Advertising Cloud, mais que 25 % ont considérée comme une perte de temps. Certains messages scandés par les marques ont même particulièrement agacé certains. Le slogan “on est tous ensemble” a par exemple irrité un bon nombre de consommateurs (20 %), suivi de près par l’expression “face à ces temps incertains” (18 %), et le message “nous sommes là pour vous“.
Une tentative de créer un lien avec le consommateur qui fait souvent un flop. Les principaux intéressés sont 54 % à préférer une communication plus concrète, par le biais d’offres et réductions !
L’empreinte carbone en baisse, mais pas la consommation
L’empreinte carbone des Français a chuté d’environ 36 % durant les deux premières semaines d’assignation à domicile, par rapport à la moyenne hors-confinement, selon une étude Greenly. Il s’agit tout de même une baisse moins importante que durant les deux premières semaines du confinement de printemps, où l’empreinte carbone des Français avait diminué de 65 %.
Dans le détail, l’empreinte carbone des transports a baissé de 67 % pour cette deuxième obscure, par rapport à une période hors-confinement.
Quant à la consommation des Français, elle reste steady, selon l’étude, sauf en ce qui concerne l’habillement. Les habitants de l’Hexagone avaient acheté en masse des vêtements durant la période qui a précédé le couvre-feu, mais la consommation en habillement a ensuite remarquablement baissé.
Confinement = tapage nocturne… CQFD ?
Conséquence directe du (non-respect du) confinement ? Les verbalisations pour tapage nocturne ont augmenté significativement à Paris depuis le 22 septembre, soit l’annonce de la fermeture des bars à 22h, selon 20 Minutes.
Une baisse des suicides malgré tout…
Même si les chiffres montrent que la santé mentale des Français en a pris un coup avec ce deuxième confinement, il semblerait que le nombre de suicides n’ait pas augmenté dans l’Hexagone.
“On n’a pas aujourd’hui une obscure suicidaire. On assiste même plutôt au contraire : selon les remontées de terrain que j’ai, nous sommes en dessous des chiffres de 2019, un peu partout en France“, a confirmé au Monde Guillaume Vaiva, vice-président du Groupement d’études et de prévention du suicide.
Enfermés… sous les U.V
Cette année a été éprouvante pour moult Français, mais au moins, le soleil a brillé sur l’Hexagone… et même sur la capitale ! Selon des données relevées par la station Météo-France du parc Montsouris, la barre des 2.00zero heures d’ensoleillement à Paris a été dépassée sur 2020, ce qui n’était pas arrivé depuis 1959 !
Plus de 2.023 heures de soleil ont été pour l’on the spot relevées à Paris, depuis le 1er janvier. À titre de comparaison, chaque année, le soleil brille en moyenne pendant 1600 heures dans la Ville Lumière (qui porte bien son nom, cette année).
La jeunesse, génération sacrifiée ?
Pour 75 % des Français, les jeunes d’aujourd’hui sont une génération sacrifiée, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et France Data.
Environ 65 % des sondés estiment que la jeunesse est “celle qui est actuellement la plus pénalisée par la crise sanitaire et ses conséquences” et 85 % considèrent qu’elle “sera plus encore à l’avenir pénalisée par les conséquences économiques de cette crise sanitaire“.
Quant aux principaux intéressés, les jeunes, ils sont 75 % à déclarer qu’ils subissent “des préjudices importants“, depuis le début de la pandémie, que ce soit sur le plan professionnel, économique ou sentimental.
Ils sont 57 % à avoir du mal à supporter le confinement, mais 46 % d’entre eux sont inquiets pour leur santé, et 80 % craignent pour celle de leur proche.
D’un autre côté, un Français sur deux estime que la jeunesse est en grande partie responsable “de la state of affairs sanitaire actuelle automotive c’est elle qui a le plus propagé l’épidémie“.
Plus de Blablabus avant mars 2021
Les Blablabus ne circuleront plus en Europe avant le printemps 2021. “On veut éviter de faire le yo-yo : relancer pour Noël, refermer début janvier“, a expliqué Nicolas Brusson, directeur général du groupe.
Et de préciser que d’ici mars, le groupe espère que l’on “aura quitté le cease & go, le confinement/déconfinement. Les annonces de ces derniers jours sur les vaccins ont l’air d’aller dans ce sens“.
Quant aux billets déjà vendus, ils seront remboursés.
Dépression : les Français confinés, 2 fois plus touchés
Enfermement, isolement, limitation des déplacements, des contacts sociaux, des achats… Depuis un mois, une nouvelle obscure de dépression est observée en France.
Le nombre de personnes considérées comme “en état dépressif” a presque doublé entre la fin septembre et le début novembre, passant de 11 % à 21 % comme l’a précisé le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Manifestement, outre le phénomène de la dépression saisonnière, le couvre-feu et le deuxième confinement ont pesé lourd sur la santé mentale des Français.
Solitude et tristesse
“La crise sanitaire du Covid-19 a révélé la vulnérabilité psychique de nombreux Français“, a commenté le directeur général de la santé. Parmi les plus touchés, on trouve les jeunes de 18 à 24 ans, les inactifs, les seniors et les personnes en difficulté financière.
Un homme se fait contrôler sans attestation… et se retrouve en jail
Un habitant de Dunkerque, dans le Nord, âgé de 22 ans, s’est fait contrôler trois fois depuis le 1er novembre, alors qu’il se déplaçait… sans attestation. Il a d’abord écopé d’une amende de 135 euros, puis de 200 euros. Mais la troisième fois qu’il s’est fait prendre la primary dans le sac, le 14 novembre, vers 1h du matin, il a été directement interpellé, raconte le web site Actu.fr.
Il est même passé devant un juge, puis a été, ni plus ni moins, incarcéré. Verdict ? Deux mois de jail ferme, auxquels se sont ajoutés six mois supplémentaires de jail ferme pour deux peines qu’il n’avait pas purgées.
Il faut dire que Gérald Darmanin avait sommé les préfets de faire preuve de davantage de fermeté face au non-respect du confinement…
Plus d’arrêts de travail longs ?
Difficile pour certains de pouvoir se rendre au travail en sérénité, lorsqu’ils ne peuvent télétravailler, qu’ils ont des enfants à cost ou qu’ils vivent avec des personnes à risque. Selon le Baromètre Absentéisme annuel de Malakoff Humanis, la quantité de longs arrêts de travail a augmenté de 33 % en 2020. Cette année, les arrêts de travail dus au Covid-19 ont représenté 6% de l’ensemble des arrêts de travail. Ils constituent 12 % des arrêts maladie, contre 9 % l’année précédente et s’élèvent en moyenne à 94 jours.
Le (début) de la fin du règne d’Amazon ?
Les Français en ont soupé de l’hégémonie Amazon. Le 16 novembre, une pétition signée par 120 politiques, syndicalistes et éditeurs a demandé à ce que le géant du internet soit taxé lourdement. En outre, les habitants de l’Hexagone ont réduit leur consommation sur Amazon ces dernières semaines, selon une data d’Édouard Nattée, PDG de Foxintelligence, auprès de France Data.
Faits (insolites) : Pénurie de raclette et programs en slip :
Dix à desk ? Calculez le risque d’attraper le coronavirus
Connaître votre risque d’attraper le Coronavirus en fonction de la taille des événements auxquels vous souhaitez participer, c’est désormais doable ! Mis en ligne mi-juillet, le web site Covid-19 Event Risk Assessment Planning Tool le calcule pour vous !
Vous souhaitez participer à un diner de dix personnes dans les Yvelines ? Vous avez 32 % de risque d’attraper le Covid-19. Vous souhaitez célébrer votre anniversaire avec quinze de vos amis dans le Bas-Rhin ? Risqué, puisque vous avez 56 % de likelihood d’être contaminé. Vous avez prévu d’organiser votre mariage recensant 80 invités en Vendée ? Vous devriez envisager de reporter automotive vous avez 77 % de likelihood d’attraper le Coronavirus.
Des statistiques fiables qui se basent sur le raisonnement de chercheurs de l’université Georgia Tech dont le travail a récemment été validé par une publication dans l’une des prestigieuses revues scientifiques Nature.
Alors remark ça fonctionne ? Pour procéder à leurs calculs, les chercheurs se basent sur les nombres officiels des contaminations par département. Un recensement auquel s’ajoute l’hypothèse selon laquelle les contaminations réelles seraient cinq à dix fois supérieures que les chiffres officiels ne l’indiquent. Ainsi, les précédentes estimations se sont basées sur l’idée que seul un cas sur dix était détecté.
A noter que, selon les propos tenus par son créateur, Joshua Weitz à l’AFP, l’outil base ses calculs sur l’idée qu’une personne optimistic reste contagieuse pendant dix jours. Une prévision qui s’élève pourtant plutôt à cinq-six jours. Le cas de determine de l’isolement des personnes contaminées n’est pas non plus pris en compte. Mais, le web site souligne tout de même que la plupart des contaminations proviennent de personnes qui n’ont pas ou peu de symptômes.
Une approche qui poursuit un objectif selon les confidences de Joshua Weitz : “Nous espérons que ces informations conduiront les gens à ne pas organiser ou à remettre en query leur participation à de grands événements, ainsi qu’à un renforcement du port du masque.”
Un confinement alterné permettrait de réduire le risque de contamination par four
Se confiner une semaine sur deux.
C’est ce que suggest une équipe de chercheurs majoritairement israéliens dont le travail vient d’être pré-publié dans la rue Nature Communications.
Leur idée est easy : permettre à seulement 50 % de la inhabitants de sortir en même temps. Un stratagème qui permettrait de réduire le risque de contamination par quatre, à en croire leurs recherches. “Une personne reste chez elle une semaine sur deux, ce qui divise par deux la likelihood d’être contaminée par des gens à l’extérieur, détaille à Sciences et Avenir la chercheuse française Navi Schulmann, qui a participé aux recherches. La semaine où elle kind, elle ne rencontre que la moitié de la inhabitants qu’elle a l’habitude de rencontrer, ce qui divise encore une fois par deux les possibilities de contamination.”
Tout en étant presque aussi efficace selon les scientifiques, cette answer pourrait permettre d’éviter de recourir au confinement complete. “On voit que notre méthode […] est comparable au confinement classique de 75 à 80% de la inhabitants“, précise Nava Schulmann, dont le travail consistait à effectuer les simulations numérique d’un confinement alterné.
Une answer pour autant compliquée à mettre en oeuvre, comme a tenu à le souligner l’urgentiste Patrick Pelloux sur le plateau de BFM-TV: “La gestion d’un peuple doit être easy et pas contraignante“, a-t-il indiqué.
Et pour trigger : la mise en place d’une telle answer demanderait à ce que chaque personne appartenant au même lobby fasse partie du même groupe de sortie afin d’éviter la multiplication des contacts avec l’autre groupe.Un véritable casse-tête !
Faits du jour :
Des envies d’évasion (contrariées)
Les Français dépensent beaucoup et stockent toujours
Une amende pour les personnes atteintes de Covid-19 qui ne respectent pas l’isolement ?
D’après les informations d’Europe 1, le gouvernement français réfléchit à rendre obligatoire l’isolement des personnes atteintes du Covid-19. Les personnes infectées pourraient alors être contrôlées de près, avec des amendes en cas de manquement. Des sufferers testés positifs choisissent, en effet, de ne pas ébruiter leur état de santé pour continuer à travailler et ne pas s’isoler une semaine, au risque de continuer à propager le virus. Au cours de son allocution le 28 octobre dernier, pour annoncer le reconfinement, Emmanuel Macron avait appelé à un isolement plus efficace des périodes positives pour pouvoir sortir efficacement du confinement. En Suisse, au Royaume-Uni et dans de nombreux pays d’Asie, les sufferers contaminés peuvent déjà se voir infliger une lourde contravention s’ils sortent de chez eux avant la fin du délai imposé par les autorités sanitaires.
Pas de confinement ciblé pour les personnes âgées
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal écarte un confinement imposé pour les seniors. “D’abord parce qu’éthiquement, ce serait objectivement compliqué”, a-t-il souligné sur Europe1. “Ensuite parce que c’est parfois méconnaître la state of affairs de beaucoup de personnes âgées qui ne vivent pas seules et qui vivent avec parfois plusieurs générations de la même famille dans le même appartement”, a-t-il ajouté.
“Aujourd’hui, il n’y a pas un pays qui ait mis un confinement pour les personnes fragiles. Aujourd’hui, la stratégie qui fonctionne, c’est celle d’un confinement généralisé”, a martelé Olivier Véran ce dimanche sur France Inter. Le ministre de la Santé a également noté “un ralentissement de la development de l’épidémie” grâce au respect de l’isolement par les Français.
L’exécutif avait réfléchi à un doable confinement des personnes à risques, selon les informations du Monde du 6 novembre. “On travaille dessus, si l’épidémie réduit“, aurait-on déclaré dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Le 26 octobre, le conseil scientifique avait estimé à 22 thousands and thousands le nombre de personnes dites vulnérables, en France. Un chiffre qui comprend les seniors, mais aussi des jeunes avec “facteurs de comorbidité (diabète, surpoids, insuffisance rénale, most cancers)“.
Toutefois, pour le conseil scientifique, ce sort de confinement “ne pourrait être obligatoire, pour des raisons à la fois éthiques, sociales et sans doute juridiques (rupture d’égalité)“. “Cela serait penser que les jeunes ne sont pas touchés par la maladie“, avait déjà modéré un membre du ministère.
Le coup de gueule d’Olivier Véran
Les députés de l’Opposition sont parvenus le four novembre à voter pour le prolongement de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 14 décembre, alors que la Majorité souhaitait le maintenir jusqu’à février. Scandalisé par ce coup politique et las des critiques face aux mesures restrictives du gouvernement, Olivier Véran a poussé un véritable coup de gueule à l’Assemblée Nationale.
Le ministre de la Santé a expliqué qu’il venait de visiter le service de réanimation d’un hôpital de Corbeil-Essonnes, en Île-de-France… et a perdu son sang froid, en interpellant ceux qui ne mesuraient pas la gravité du coronavirus: “Dans la première chambre, il y avait un jeune homme de 28 ans, dans le coma, intubé et ventilé avec pas loin de dix pousse-seringue pour pouvoir à la fois l’alimenter et lui fournir les médicaments essentiels pour le maintenir en vie“. Laissant la colère monter, il a martelé: “Dans la deuxième chambre, il y avait un homme de 35 ans en surpoids. C’est ça la réalité, mesdames et messieurs les députés. Si vous ne voulez pas l’entendre, sortez d’ici“.
Quelles sont les aides du gouvernement ?
Pour faire face à l‘influence économique d’une telle mesure, le ministre de l’Economie Bruno le Maire a déclaré que l’aide économique serait plus importante que lors du premier confinement. Il a présenté une batterie de mesures de soutien aux entreprises, pour un montant de 15 milliards d’euros par mois :
- “Toutes les entreprises et tous les commerces qui sont fermés par décision administrative pourront recevoir une indemnisation allant jusqu’à 10 00zero euros“, et ce, “peu importe le secteur d’activité, peu importe le secteur géographique.” Il a annoncé l’activation d’un fonds de solidarité de 6 milliards d’euros par mois de confinement.
- Exonération totale des cotisation sociales pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement.
- Les prêts garantis par l’Etat et les prêts directs de l’Etat seront renforcés.
- Un crédit d’impôt incitant les bailleurs à annuler une partie des loyers sera ajouté dans le projet de loi de funds pour 2021.
- Le chômage partiel pour les salariés et les employeurs qui ne pourront pas travailler.
Le président de la République avait annoncé qu’un plan spécial pour les indépendants, les commerçants, les très petites et moyennes entreprises serait pensé. “Je le sais, [ils] redoutent plus que tout les prochaines semaines“, a-t-il déclaré.