Après l’arrêt de la chasse sur les terrains municipaux, la proposition de l’interdiction de la pêche au vif, c’est la goutte de trop pour les élus défenseurs de la ruralité de Montpellier. En signe de contestation, le maire de Saint-Brès les a convié à une conférence de presse ce vendredi dans la salle polyvalente Gaston-Sabatier.
“On a une dictature verte qui se met en place. L’appel que j’ai lancé a été entendu.” s’exclame Laurent Jaoul entouré du président la fédération des chasseurs, de sénateurs, députés et conseillers départementaux. À l’unisson, ils accusent l’adjoint au maire de Montpellier chargé du bien-être animal, le parti animaliste et Paris Animaux Zoopolis (PAZ), une affiliation pour le bien-être animal, d’imposer leurs visions sans prendre en compte la voix des premiers concernés : les pêcheurs. “Nous ressentons un décalage entre la ville et la campagne, explique le maire de Saint-Brès, on est attaqués par des élus animalistes : foutez-nous la paix, laissez nous vivre tranquille dans nos villages !” L’édile a d’ailleurs adressé un courrier au maire de Montpellier pour lui faire half de son opposition à la mesure restrictive.
Un vote pour trancher
L’irritation de Laurent Jaoul, le président de la fédération des pêcheurs de l’Hérault la partage. “Nous aussi nous sommes préoccupés par le bien-être animal. Nous essayons de faire souffrir le poisson le moins doable lors de cette pêche de loisir. Si les interdictions de ce sort deviennent une habitude, il y aura de moins de pêcheurs, nous sommes même voués à disparaître.” guarantee Jean-Jacques Daumas.
À l’origine de cette proposition, Eddine Ariztegui, adjoint au maire de Montpellier chargé du bien-être animal : “C’est une pratique particulièrement cruelle pour le vif.” Alors que le maire de Saint-Brès suggest qu’un vote soit soumis aux élus de la métropole, Eddine Ariztegui voit plus loin, il veut d‘un référendum nationwide : “Les Français se prononce de plus en plus pour le bien-être animal.”
La query est donc loin d’être tranchée.