L’haltérophilie, c’est une longue dynastie familiale chez les Matam. Didier, le père, determine incontournable de la self-discipline au Cameroun, a initié pas moins de onze de ses quatorze enfants à l’artwork de soulever les barres de fonte ! Et parmi eux, ils sont carrément quatre frères qui ont remarquablement performé au level de, chacun, vivre plusieurs fois la grande aventure olympique sous la bannière camerounaise et/ou française : à partir de 1992 (Barcelone) pour Alphonse, 1996 (Atlanta) pour Samson et depuis 2012 (Londres) pour Bernardin, le champion d’Europe 2017 (-69 kg) et 2019 (-67 kg) qui rêve maintenant de briller lors des tous prochains JO de Tokyo (23 juillet au eight août 2021).
Et puis, il y a donc aussi David Matam Matam : cinq olympiades consécutives au compteur… Le natif de Yaoundé en 1975 s’est installé à Besançon en 2000, dans la foulée de sa toute première expérience olympique à Sydney où il avait malheureusement dû déclarer forfait sur blessure au coude… Puis, il y a eu Athènes en 2004 (9e, -85 kg), Pékin 2008 et Londres 2012 (remplaçant) avant de passer dans l’encadrement de l’équipe de France à Rio en 2016. Et depuis 2018, David Matam Matam est le CTS (Conseiller Approach Sportif) Grand Est en cost de la formation des futurs champions de l’haltérophilie française qu’il espère voir briller, notamment, lors des Jeux de Paris 2024…
Pas seulement une histoire de très gros muscle groups : approach, psychological d’acier et rigueur quotidienne hors salle aussi
L’haltérophilie, une formidable histoire de famille olympique donc chez les Matam ! Mais tout sauf une easy histoire de gros “biscotos” seulement, insiste l’expérimenté Bisontin qui fêtera ses 46 ans ce 5 juin. Non, ce sport réclame aussi, voire surtout, approach minutieuse et pressure… mentale (“moi, j’étais un vrai lion : à l’entraînement comme en compétition, j’étais toujours à fond et je ne doutais jamais”) ! Sans oublier, au quotidien également, une hygiène de vie impeccable. Pas tant sur la vitamin (“la pratique de l’haltérophilie fait facilement brûler beaucoup de energy”), mais plutôt sur tous les à-côtés à bannir : alcool, soirées festives et bien évidemment les produits… dopants (“ça, c’est pour les tricheurs, les faibles !”).
David Matam Matam nous dévoile tous ses petits secrets and techniques de la réussite au plus haut niveau worldwide dans cet épisode #35 de 100% olympique, le podcast de France Bleu Besançon sur les coulisses de la efficiency des athlètes de Franche-Comté aux JO, en partenariat avec le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) Bourgogne Franche-Comté.