Un trousseau de clés en predominant, symbole d’une answer d’hébergement pour au moins plusieurs semaines. Vendredi 1er octobre, Maxime a quitté la rue pour s’installer dans un logement pas comme les autres. Il va vivre dans les locaux de l’agence immobilière d’entreprise Artwork’im, dans le centre-ville du Mans. Une partie a été aménagée avec l’set up d’un lit et d’un paravent. Une douche a été rénovée et un espace delicacies est disponible.
“Je suis à la rue depuis le mois de juillet. Ce projet est un tremplin. C’est quelque selected d’énorme. J’ai des enfants et j’ai envie de penser à eux et de leur montrer qu’ils ont un papa dynamique”, témoigne Maxime. Cédrick Cartry, directeur de l’agence Artwork’im, n’a pas hésité à proposer son aide. “J’ai écouté son histoire. Il est papa, il a des enfants, il avait un job et il a tout perdu du jour au lendemain. C’est une state of affairs qui peut nous arriver à tous. Si c’était mon cas, je serais content material qu’on me tende la predominant”, explique-t-il.
Un logement temporaire qui permet de reprendre pied
C’est la première fois qu’un sans-abri bénéficie de cette initiative dans la Sarthe. On la doit à l’affiliation “Les bureaux du cœur” créée en 2019 à Nantes. L’idée est de proposer à des entreprises de mettre à disposition leurs locaux à des personnes en difficulté quand ils sont vides, c’est-à-dire la nuit. Le matin, avant l’arrivée des salariés, la personne hébergée quitte les lieux pour y revenir le soir et passer une nuit au chaud et en sécurité.
Le cadre est strict. Le lieu doit rester propre, les horaires de départ et d’arrivée doivent être respectés, les animaux sont refusés et la personne ne doit pas avoir de problèmes d’addictions. Deux associations partenaires, la Croix Rouge et Tarmac, assurent un suivi social. Les expériences précédentes se sont montrées concluantes. “Il se créé du lien et un sure nombre ont trouvé des options pérennes de logement et un travail. Cette answer doit permettre d’éviter de rester dans la rue”, souligne Jean-Luc Catanzaro, chef d’entreprise installé à la Milesse, près du Mans, lui-même passé par la rue un temps.
Affirmation de Maxime. “Sans hébergement fixe, c’est beaucoup de contraintes. Le fait de vivre dans la précarité, on n’est pas à l’aise, on peut rechuter, on peut être démotivé. Pour signer un CDD ou un CDI, c’est plus compliqué”, explique cet homme de 37 ans. “Ce projet permet d’avoir un coin chaud pour se restaurer, se laver et surtout pour se reposer avant d’attaquer une bonne journée de travail. Cela me booste, c’est un bon tremplin”, ajoute Maxime.
En finir avec les bureaux vides ou pas suffisamment utilisés
En Sarthe, l’initiative n’en est qu’à ses débuts. Mais ce premier exemple pourrait inspirer d’autres propriétaires de locaux. C’est en tout cas l’espoir de Cédrick Cartry. “Je mets à disposition mes locaux du centre-ville qui sont occupés, il n’y a aucun souci. Si ça peut inspirer ceux qui ont des locaux vides, pourquoi pas”, souligne le directeur de l’agence immobilière Artwork’im. Les entreprises volontaires doivent disposer d’un lit, une delicacies, et une douche.