Selon le GIEC qui a publié un nouveau rapport ce lundi 28 février, le groupement d’specialists sur le climat des Nations-Unies, “certains impacts” du réchauffement de la planète sont déjà “irréversibles.” “La moitié de l’humanité est vulnérable”, confirme le climatologue breton Jean Jouzel. En raison des sécheresses, canicules, inondations, montée des eaux. Un milliard de personnes pourraient vivre d’ici 2050 dans les zones côtières menacées par la montée des eaux et les épisodes de submersions marines lors des tempêtes.
Ce qui pose aussi problème en Bretagne, avec l’érosion du trait de côte. “C’est un phénomène naturel mais qui devient plus efficace à mesure que le niveau monte. À Fouesnant par exemple, il y a une fragilité, autour du Golfe du Morbihan ou des îles aussi. Il y a évidemment encore plus de risques dans d’autres pays, plus vulnérables ou plus peuplés. Mais c’est un vrai problème automobile on peut envisager jusqu’à un mètre d’augmentation à la fin du siècle.”
Faut-il continuer à construire des digues ?
“Le problème des digues, c’est qu’elles ont finalement souvent déplacé le problème de l’érosion ailleurs et des méthodes naturelles seraient préférables. Il faudra envisager aussi le retrait par rapport aux côtes. Essayons de respecter la nature et de s’en faire une alliée”, estime Jean Jouzel.
La query de l’eau
“La Bretagne pourrait voir les précipitations augmenter en hiver, ce qui pourrait entraîner des inondations par endroit, et moins de précipitations en été. Le complete ne baissera pas mais avec le réchauffement il y aura une baisse du débit des rivières et la région n’ayant pas d’eaux souterraines, et même si les précipitations restent au même niveau, il pourrait y avoir un problème d’approvisionnement et d’accès à l’eau à lengthy terme. Ce n’est pas un problème criant comme dans d’autres régions mais il faut le surveiller et en avoir conscience”, conclut le climatologue.