Remonté au 7e rang de Ligue 2 à la faveur d’un succès éclatant sur la pelouse du Havre (2-Four), il y a 15 jours, le Stade Malherbe a traversé sereinement une trêve internationale, ce qui ne lui était plus arrivé depuis des lustres. « Ce sont des moments très agréables à vivre, a reconnu Stéphane Moulin. D’autant plus agréables qu’o n n’en a pas eu beaucoup ces derniers temps. On a savouré, mais on est aussi en prepare de vivre une semaine loin d’être idéale. »
L’entraîneur caennais fait référence aux nombreux joueurs malades ou blessés, mais aussi aux internationaux, rentrés seulement en milieu de semaine. « J’ai trois malades (Oniangué, Teikeu et Jeannot), qui sont d’ores et déjà forfaits. Mais aussi trois blessés (Anthony Goncalves, entorse de la cheville, Andreas Hountondji, élongation à l’ischio-jambier et Yoël Armougom, entorse de la cheville) qui s’ajoutent aux deux de longue durée (Chahiri et Zady Sery). Ça fait beaucoup. Avec le retour tardif des internationaux, c’est une semaine particulière, une semaine que je n’aime pas trop. »
« On ferait un pas décisif vers le maintien en cas de succès »
Ce n’est surtout pas la meilleure manière d’aborder la réception de Dunkerque, samedi (19 h à d’Ornano). Un match qui pourrait rapprocher un peu plus Malherbe du maintien. Encore pesante il y a un mois, la menace s’est éloignée. Cette semaine, Quevilly-Rouen, le 18e, pointant à huit longueurs. Pas encore suffisant pour crier victoire, mais bien assez pour souffler, se libérer et lâcher les chevaux.
« Si on gagne, on maintiendra notre classement et on laissera treize équipes derrière nous à cinq journées de la fin, remarque Stéphane Moulin. Ce serait un pas décisif vers le maintien. Mais je n’aime pas trop évoquer ce qui peut se passer en cas de bon résultat. Le bon résultat, il va falloir le décrocher face à une équipe qui joue sa peau, qui n’est pas facile à manœuvrer. Je sais pertinemment que ce ne sera pas un match facile. »
Avant-dernier de Ligue 2, Dunkerque n’a que deux factors de retard sur Rodez, le premier non relégable. Face aux Nordistes, Stéphane Moulin s’attend à « un match piège ». Et attend de ses joueurs qu’ils montrent le même visage conquérant et séduisant que celui montré avant la trêve. « On a reçu beaucoup de louanges après le match du Havre, on les méritait donc on les accepte volontiers. Mais l’euphorie est retombée. Il ne faut surtout pas oublier pourquoi on a fait un bon match et gagner. On a beaucoup avancé sur le contenu de nos matches, mais consideration à la rechute. Je veux de la continuité. »