en première ligne avec un bataillon de 400 soldats ukrainiens

Une usine désaffectée sur la ligne de entrance, dans la ville de Rubijne. Le commandant de ce bataillon de la garde nationale accepte de parler aux reporters de France Télévisions. Ces hommes défendent la ville de Rubijne, 60 000 habitants en temps de paix, à moitié conquise par les Russes, début avril. Depuis, un commandant de 33 ans explique avoir réussi avec ses soldats à stopper leur avancée, mais, la grande offensive russe annoncée les inquiète.

“On est prêts, on a le meilleur commandement, on a le meilleur président du monde, mais comme il vous le répète, nous avons besoin de votre aide et d’armes offensives”, dit-il. Tous répètent inlassablement cette même demande : “il nous faut des missiles antiaériens pour abattre leurs avions, mais aussi de l’artillerie lourde”. Ils sont ici depuis plus d’un mois. Dans les sous-sols de l’entreprise, plusieurs bunkers sont aménagés. Derrière une porte, des hommes, de retour des combats, se reposent, dans des dortoirs souterrains, dans l’humidité et la chaleur. Ce qui frappe, c’est la jeunesse de ces soldats.