Ce 25 novembre, en plein reconfinement, c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Et on le sait, le confinement est propice aux violences conjugales, les appels de signalement sont en hausse pendant cette période : + 15% depuis début novembre. La brigade spécialement créée en janvier dernier au commissariat de Metz pour lutter contre ce fléau a pris l’initiative, depuis ce 2e confinement, de rappeler toutes les victimes qui ont porté plainte. Une démarche réalisée par les four fonctionnaires de cette brigade et par le travailleur social qui collabore avec eux.
Nous les appelons pour leur dire que la police est là en cas de besoin
Depuis deux semaines, “les victimes déjà identifiées sont systématiquement recontactées pour savoir si elles vont bien, pour leur dire que la police est là en cas de besoin“, précise Audrey Seldbauer, brigadier de police dans la brigade de lutte contre les violences conjugales au commissariat de Metz.
Elles ont besoin de soutien et de savoir qu’elles ont des ressources
Le confinement qui impose des huis clos familiaux est propice aux violences conjugales, même si ce reconfinement est moins restreint et sans doute un peu moins dur à vivre pour les victimes. Malgré tout, “elles ont besoin de soutien et de savoir qu’elles ont des ressources pour s’en sortir“, explique Franck Sissung, travailleur social pour l’affiliation AIEM et basé à plein temps à l’hôtel de police.
Signe encourageant : les appels des voisins en hausse
Ce qui encourage Audrey Seldbauer et son équipe, c’est le changement de comportement des voisins : “Les appels des voisins sont en hausse, ils n’hésitent plus à appeler“. Les policiers messins le rappellent : en cas de doute, composez le 17, automobile disent-ils, il ne faut jamais tolérer cette violence.