Je faisais le métier de Pénélope Fillion. Sauf que moi j’y allais, j’étais moins bien payée et je me tapais pas le mec. Ce qui, pour le coup est plutôt une bonne nouvelle pour moi puisqu’autant lui, il lui aurait certainement fallu du Viagra, moi j’aurais carrément eu besoin de GHB.
De la politique par le petit bout de la lorgnette, mais aussi la imaginative and prescient franche d’une femme qui assume son gauchisme ambivalent, son éducation bourgeoise, ses petits preparations dus à l’ennui au travail et son envie de vivre ;
De la politique vue de l’intérieur par une femme, donc par une “petite fundamental” (équivalent féminin de “bras droit” pour un homme)… De la politique vue par Madame Meuf, donc avec auto-dérision, cynisme et parler-vrai, ça donne un spectacle qui dénonce la déconnexion de certains élus et les absurdités du système. Et bien sûr un spectacle qui parle alcoolisme, j’m’en foutisme, sexisme, harcèlement sexuel et névroses en tous genres!