Romain Giroud, âgé de 45 ans, a été le témoin de l’ascension de son frère Olivier, ballon aux pieds en Isère, depuis le FC Froges
jusqu’aux 119 sélections en Équipe de France et le document absolu de 53 buts chez les Bleus. Au micro de France Bleu isère, il s’est confié, toujours discret, fier et confiant en la victoire face à l’Argentine dimanche en finale de Coupe du monde de soccer au Qatar.
“Dès lors que je sens mon frangin heureux avec le sourire, ça me va”
“On n’est pas trop sur lui, c’est à dire qu’on correspond régulièrement, on sait qu’on pense les uns aux autres. Il sait qu’il est très entouré par la pensée, mais on n’en fait pas trop, on lui laisse son espace. On ne le phagocyte pas avec tout plein d’émotions parce qu’on a tous des émotions, et la période pour la famille est extrêmement riche en émotions. Ce n’est pas toujours facile à gérer, même regarder les matchs, c’est toujours délicat pour nous, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce n’est jamais évident. On est, on est avec lui, on le laisse, on fait tout pour qu’il prépare au mieux ce rendez-vous de dimanche. Là, il a le sourire, la banane. Il est heureux de vivre cette aventure. Donc, dès lors que je sens mon frangin heureux avec le sourire, ça me va.”
“Ils auront tous à cœur de déplacer les montagnes”
“L’histoire se répète quatre ans après, quasi inconceivable, mais on l’accueille avec joie. En tout cas, je l’accueille avec joie. C’était très fort il y a quatre ans et j’espère que ce sera aussi fort dimanche. Maintenant, il faut aller au bout, il reste un match. C’est c’est le dernier spherical comme on dit. Il faut la gagner parce que seule la victoire est belle. Ça restera une belle Coupe du monde. Comme on dit : ‘que le meilleur gagne’. C’est tellement multifactoriel un match de foot, on ne maîtrise pas tous les paramètres. En tout cas, je sais qu’Olivier et toute l’équipe, c’est un groupe qui vit très bien. Ils auront tous à cœur de déplacer les montagnes. Et le slogan, je pense que ça va être ‘la victoire, sinon rien’.”