C’est la nouvelle tendance sportive qui cartonne sur les réseaux et dans la rue. L’idée : allier figures acrobatiques, danse et glisse avec grâce sur une planche plus longue qu’un skate classique. En piste !
Un skate en guise de dancefloor, ils virevoltent sur leur longue planche à roulettes avec légèreté et dextérité, enchaînent acrobaties et chorégraphie. Ils ont le fashion et la cool angle. Ces riders du bitume, hommes comme femmes, pratiquent le longboard dancing, un savant mélange de surf, de skate et de danse. Une self-discipline où le sport de glisse s’allie à la grâce. Cette approche du skate ludique et artistique est aujourd’hui en plein essor. Elle colle parfaitement aux réseaux sociaux, automotive l’intérêt est aussi de se filmer pour partager ses exploits. Les pratiquants du monde entier cartonnent sur Instagram ou TikTok. Leurs « reels » (vidéos) totalisent des hundreds of thousands de vues, leurs comptes des centaines de milliers d’abonnés.
Grâce au Internet, ce sport type de la confidentialité. « Sans les réseaux sociaux, nous n’aurions pas eu autant de visibilité, reconnaît Cassandre Lemoine, 24 ans, vice-championne de France de longboard dancing. Le côté aérien et esthétique séduit. » Cassandre a commencé par le surf. Grisée par les sensations qu’il procure, elle tente de les retrouver sur un coin d’asphalte automotive elle habite Paris, loin de la mer. Elle achète sa première planche de skate, pratique d’abord la vitesse en descente, puis entend parler des « dock periods », les rendez-vous hebdomadaires de ces danseurs sur roulettes.
À Paris, tous les dimanches, les riders se retrouvent sur les bords de Seine, au pied du musée d’Orsay. Sur des musiques choisies, ils exécutent des « lignes » où ils improvisent figures, pirouettes et sauts, toujours entre équilibre et déséquilibre. Des plus novices aux plus expérimentés, c’est sur ce quai qu’ils observent, s’essaient, apprennent, inventent et partagent leurs strategies. L’un des précurseurs français s’y distingue régulièrement. Lotfi Lamaali, 38 ans, rider professionnel, est un virtuose mondialement reconnu, qui participe à l’évolution de la self-discipline depuis plus de dix ans en imaginant des figures reprises par les pratiquants dans le monde entier. Dans les années 2010, Ameziane Brahiti, un autre pionnier, a eu l’idée des dock periods et s’associe à Lotfi. En l’espace de deux ans, ce idea a été décliné dans l’Hexagone et à l’worldwide.
Pas besoin de beaucoup de method ni de matériel pour prendre du plaisir
Et, chaque semaine, ce sont plusieurs milliers de passionnés qui se réunissent sur des websites similaires au Japon, au Brésil, au Maroc, à Singapour, en Corée du Sud et, bien sûr, aux États-Unis. Automotive le longboard dancing est apparu à Los Angeles sur le spot mythique de Venice Seashore. Là où, dans les années 1970, les surfeurs avaient inventé le skateboard pour « avoir du enjoyable » les jours où les vagues se font rares. En 2005, l’un d’entre eux, un sure Adam Colton, s’amuse à swinguer sur un skate comme les surfeurs peuvent le faire sur une longboard. Il invente ainsi le dancing freestyle. En 2006, il dessine la première planche de la self-discipline : une plateforme suffisamment longue et giant pour y exécuter des mouvements, avec l’avant et l’arrière relevés et dotés d’une meilleure adhérence pour accomplir des figures aériennes. Et c’est parti ! Pas besoin de beaucoup de method ni de matériel pour prendre du plaisir.Les planches coûtent une centaine d’euros. Les protections, casques, genouillères, coudières, entre 30 et 40 euros. « C’est accessible au plus grand nombre, explique Cassandre Lemoine. Pour l’équipement, mais aussi en ce qui concerne la situation physique. Il suffit d’être en forme et d’avoir le sens de l’équilibre. En apprenant deux ou trois pas, vous pouvez rapidement bouger sur la planche, vous amuser et développer votre fashion. » Elle sait de quoi elle parle : depuis la rentrée, Cassandre anime le premier cours de longboard dancing dispensé en France dans le cadre d’une école. Jusqu’à présent, la self-discipline s’apprenait sur le bitume en s’échangeant les strategies entre contributors. Le Levallois Sporting Membership a ouvert une part consacrée aux sports activities urbains. Les leçons ont lieu le week-end. Certaines peuvent être prises en famille. « Mon plus jeune élève a three ans », précise Cassandre.
Une Niçoise sacrée championne du monde
Graine de champion et future star des réseaux sociaux ? Certains rêvent déjà d’élever le longboard dancing au rang de self-discipline olympique, à Los Angeles en 2028… Pourquoi pas. Pour le second, elle dépend de la Fédération française de curler et skateboard, mais celle-ci n’intervient pas dans l’organisation des compétitions. Lancé en 2013 aux Pays-Bas, l’événement « So… You Can Longboard Dance ? » est une sorte de championnat du monde. Plusieurs Français se sont distingués, Lotfi Lamaali en 2013, mais aussi Aboubakry Seck en 2018 et 2019. La compétition n’a pas pu se dérouler en 2020 à trigger du Covid.
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Les organisateurs ont fait passer les auditions sur… les réseaux sociaux. Les candidats devaient poster leur prestation sur le website de l’événement. Les juges ont visionné des vidéos venant de tous les continents. Grâce à un movie d’une minute tourné sur la promenade des Anglais, Marina Correia, une Niçoise de 23 ans, a été sacrée championne du monde. En quelques heures, elle comptabilisait 14 hundreds of thousands de vues et 640 000 mentions « j’aime ». Le championnat du monde 2021 aura lieu les 13 et 14 novembre à Eindhoven ou bien… en ligne sur le website de l’événement. 
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