Ils l’ont tous entendu ce lundi et malgré les voix qui s’élèvent pour inscrire la Guadeloupe dans un champ à half du droit commun, les Guadeloupéens savent que si la loi est votée en janvier, le go vaccinal sera une réalité en Guadeloupe. Pour l’heure, ils sont partagés sur la query
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Mots après mots, les paroles de Jean Castex au cours de sa conférence de presse ce lundi sont venus tinter dans les oreilles des Guadeloupéens comme dans celles de tous les Français. Mais la state of affairs sanitaire de la Guadeloupe étant bien différente de celle de l’Hexagone, beaucoup s’interrogent déjà sur les conséquences de l’utility d’un tel go vaccinal dans l’Archipel.
A Petit Bourg, cela fait sept ans que Francine Delver a décidé de reprendre le restaurant de sa mère. Si dans les premières années d’exercice les choses sont plutôt allées pour le mieux, depuis l’an dernier, depuis l’arrivée de la pandémie, elle a plutôt du mal a joindre les deux bouts. Et elle sait qu’elle n’est pas la seule.
Avec la transformation du go sanitaire en go vaccinal, elle voit déjà poindre une nouvelle disaster économique pour elle. Le schéma vaccinal des Guadeloupéens est tel qu’elle ne pourra compter que sur les touristes pour résister à la crise sanitaire, à peine 40% de son chiffre d’affaire.
Francine Delver, restauratrice
Au Ciné-Théâtre du Lamentin, Valérie Vilovar arpente les couloirs et les escaliers. Elle est d’ailleurs bien seule pour le faire. C’est que la crise est aussi passée par là. Une réduction drastique de la clientèle, désormais essentiellement des personnes âgées qui elles sont plus souvent correctement vaccinées que les jeunes. Et si l’on ajoute l’écran du cinéma qui ne sera réparé qu’en fin janvier, il faut faire preuve d’un optimisme inébranlable pour croire en un avenir meilleur
Valérie Vilovar, directrice du Ciné-théâtre du Lamentin
Alors en Guadeloupe comme ailleurs, un peu plus ou un peu moins, il y a ceux qui se disent qu’ils auront à prendre une troisième dose de vaccin pour avoir un go vaccinal valide, et ceux qui dès maintenant s’interrogent sur ce qu’ils pourront faire pour y échapper et continuer à vivre aussi normalement que attainable.