L’incertitude ronge, le rejet d’un 3e Confinement est sous-jacent. Quand serons-nous reconfinés ? Pour combien de temps ? Ecole, Travail, Commerces, Attestations, Déplacements… Quelles seront les modalités de ce reconfinement demandé par les médecins qui jugent le Couvre-feu insuffisant contre le coronavirus et le variant anglais ? Voici en direct les Annonces du gouvernement, les Mesures, Restrictions, Règles et Dates-clés de cette pandémie de Covid-19.
[Mis à jour mercredi 27 janvier à 10h20] Confinera, confinera pas… Les scientifiques appellent à un rapide reconfinement depuis plusieurs semaines, et Jean Castex adopte un discours qui va plutôt dans leur sens. “Des décisions seront prises cette semaine (…), il ne s’agit pas de baisser la garde“, avait prévenu le Premier ministre lors d’une visite à l’Agence régionale de Santé d’Ile-de-France à Saint-Denis, le 25 janvier.
Mais Emmanuel Macron, lui, cherche à éviter à tout prix un reconfinement… ou au moins, à gagner du temps, alors qu’un Conseil de Défense a lieu le 27 janvier. “Il voit que le système atteint sa limite. Il est dans une réflexion qui pourrait l’amener à prendre quelques risques sanitaires, contre son premier ministre et les scientifiques“, rapporte une supply au Figaro.
A-t-on retrouvé une configuration dans laquelle le président de la République et son Premier ministre sont en désaccord sur la marche à suivre ? Il n’y a pas si longtemps, c’est Edouard Philippe qui était en opposition avec le chef de l’Etat.
Une dissidence qui a abouti à son départ du gouvernement. L’histoire est-elle un éternel recommencement ?
Les questions de l’acceptabilité sociale d’un 3e Confinement et des effets sur la santé mentale se posent. Les Français ont le ethical en berne et se braquent à la perspective de nouvelles restrictions. Ils veulent être associés à cette décision et mieux accompagnés.
Les Français ne veulent plus de confinement
Emmanuel Macron sait bien que l’éventuelle (re)mise sous cloche du pays serait difficile à faire accepter. Alors qu’ils étaient 85% à applaudir le confinement en mars, les Français ne sont désormais que 40% à être favorables à un reconfinement, d’après le Figaro.
Et certains appellent déjà à la fronde
“Si on dit à des gens de ne pas sortir mais qu’ils sortent quand même, on sera désarmés. Aujourd’hui, plus personne n’accepterait un reconfinement complet, à moins qu’il y ait des milliers de morts chaque jour“, a averti une ministre auprès du Parisien.
Un autre proche d’Emmanuel Macron nourrit les mêmes craintes, toujours selon Le Parisien: “Le hazard, ce sont des gens qui se rebiffent et qui refusent tout simplement de se soumettre aux nouvelles restrictions automotive ils considèrent qu’ils n’ont plus rien à perdre. Il faut faire gaffe. Si des coiffeurs décident de rester ouverts par exemple, on fait quoi? On envoie plein de petits Gérald Darmanin pour leur dire de rester fermés?“.
Selon France Information, Jean Castex a bloqué un créneau à l’agenda de Matignon le 28 janvier pour éventuellement intervenir lors de la conférence de presse d’Olivier Véran à 18h. Toutefois, le Premier ministre ne sait pas encore s’il fera des annonces… ou s’il laissera le ministre de la Santé intervenir seul.
Reconfinement “assez dur” : la gaffe du maire de Cabourg
Un reconfinement strict annoncé à la va-vite… Le maire de Cabourg Tristan Duval a déclaré que la France serait mise sous cloche dès jeudi, lors du conseil municipal de sa ville diffusé en streaming, alors qu’il ne pensait pas être enregistré.
“Un reconfinement assez dur annoncé mercredi soir à partir de jeudi, sauf les écoles et tout ferme comme en mars“, avait-il annoncé à ses collaborateurs, assurant qu’il avait recueilli ces informations auprès du préfet du Calvados. Mais ce dernier a rapidement démenti la rumeur.
“Le Préfet du Calvados indique ne pas avoir eu de dialog ce jour avec le maire de Cabourg sur l’hypothèse d’un reconfinement éventuel“, a déclaré la préfecture du Calvados, le 26 janvier, sur Twitter.
Tristan Duval a donc rétropédalé et a expliqué que la rumeur était fausse : “Monsieur le Maire Tristan Duval s’excuse auprès du Prefet pour s’être mal exprimé lors du Conseil Municipal et l’avoir inutilement impliqué. Il ne s’agissait que de rumeurs en cours qu’il pensait off document“, lit-on sur le compte Twitter de la ville de Cabourg. Pas de panique, donc…
Macron va-t-il reconfiner ?
Pour Bruno Le Maire, il n’y a guère de nécessité de reconfiner pour l’immediate. “J’entends certains qui nous disent : ‘Allez, maintenant il faut immédiatement reconfiner.’ Mais regardons d’abord, sereinement, calmement, est-ce que le couvre-feu à 18 h a donné les résultats que nous espérions“, a-t-il déclaré au micro de Radio Classique.
Quant à Emmanuel Macron, il ne devrait pas prendre la parole… avant samedi 30 janvier, selon La Dépêche. Quelques jours plus tôt, plusieurs médias avaient assuré que le président de la République annoncerait un reconfinement le 27 janvier, jour du nouveau Conseil de Défense sanitaire.
Toutefois, l’exécutif souhaite attendre 15 jours après la mise en place du couvre-feu à 18h pour prendre une décision, afin d’observer ses effets sur la scenario sanitaire et de dresser un bilan.
Toujours selon La Dépêche, si plusieurs informations contradictoires ont fuité, ce serait à trigger des nombreuses divergences sur le sujet au sein même du gouvernement.
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, a confirmé que l’exécutif souhaitait se laisser du temps avant de décider ou non d’un reconfinement. “Avant samedi, à ma connaissance, et sur la base des données dont nous disponsons, il n’y a pas de raison de décider d’un confinement. Nous prenons des décisions proportionnées à la scenario du virus en France. Et c’est ça peut-être qui fait que nous sommes relativement épargnés en France”, a-t-elle déclaré sur BFM TV.
Pays-Bas : inquiétude face aux émeutes
Aux Pays-Bas, une deuxième nuit d’émeutes a eu lieu le 25 janvier, en protestation au couvre-feu instauré entre 21h et 4h30. Des vitrines de magasins ont été brisées, des voitures ont été brûlées et des poubelles incendiées à Amsterdam et Rotterdam. Un mouvement de protestation qui inquiète Emmanuel Macron, en France…
Si la décision d’un reconfinement tarde tant, alors que les médecins et autres scientifiques appellent à l’instaurer depuis des semaines, c’est parce que l’exécutif souhaite éviter une obscure de protestations dans l’Hexagone, alors que le désespoir s’est emparé de l’esprit de beaucoup de Français, plus de 10 mois après le début de la crise sanitaire.
Confinement : y’a-t-il “urgence” ?
Faut-il reconfiner à tout prix dans les prochains jours ? “Nous ne sommes pas dans l’extrême urgence, nous ne sommes pas à une semaine près“, a déclaré Jean-François Delfraissy à Libération, le 26 janvier.
Pourtant, à peine deux jours plus tôt sur BFM TV, le président du conseil scientifique avait adopté une posture alarmiste, assurant qu’il y avait “urgence” à reconfiner. “Les mesures intermédiaires n’ont pas suffisamment marché pour les variants, mais le confinement en Angleterre et en Irlande montre un début de diminution de la courbe. Cet outil très barbare a une activité sur la circulation du virus et du variant“, avait-il notamment déclaré.
Qu’est-ce qui explique ces discours en apparence contradictoires ? Le président du conseil scientifique s’est justifié, sur BFM TV, le 26 janvier : “Je n’ai pas changé d’un iota entre dimanche et aujourd’hui… On est toujours dans l’urgence, mais pas à three jours près“.
Une véritable cacophonie médiatique qui instaure davantage de confusion chez les Français… Mais si un nouveau confinement était mis en place, quelle forme prendrait-il ? La query de l’ouverture ou non des commerces en cas d’assignation à domicile reste primordiale.
“On veut éviter à tout prix les contraintes qui pèsent économiquement“, a déclaré un proche du président de la République selon BFM TV. D’autant que les soldes n’ont débuté que le 20 janvier.
Quant à Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, il a déclaré sur Bloomberg TV que si un troisième confinement était annoncé, il serait très difficile pour la France d’atteindre l’objectif de 6% de croissance en 2021. “Le virus ne se diffuse pas dans les commerces, donc il n’y a pas besoin de les fermer“, a rassuré un conseiller ministériel, selon BFM TV.
Vacances de février, plus longues pour les élèves ?
Des vacances d’hiver plus longues, et un été plus courtroom pour les élèves ? C’est ce que demande Jean-François Delfraissy. “On peut adapter les vacances scolaires : ce n’est pas remettre en trigger l’ouverture des écoles, c’est admettre qu’on peut avoir des vacances scolaires d’une semaine de plus, peut-être en les regroupant“, a estimé sur BFM TV le président du Conseil scientifique, le 24 janvier. Février serait donc un mois “sans école“.
Le ministre de l’Schooling nationale avait toutefois écarté cette resolution, au micro de RTL, le 22 janvier : “Les vacances de février ont vocation à être aux dates prévues et dureront deux semaines (…) Ce que je viens de vous dire peut encore évoluer en fonction de la scenario, mais mon objectif est de tenir au most le calendrier“.
D’autres “leviers” sont sur la desk et devraient être privilégiés, tels que la fermeture des cantines.
Partir en vacances… ou pas ?
Pourrons-nous partir en vacances en février ? Alors que Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires Etrangères, a demandé expressément et avec autorité aux Français de NE PAS voyager durant les vacances de février, Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, a expliqué sur Franceinfo: “C’est un appel à la responsabilité. Les Français ont peu réservé, ils vont sûrement faire comme en été et attendre les cinq, six derniers jours avant de réserver si la scenario le permet.” “On a environ 50% de réservations en moins“, a-t-il ajouté.
Quoiqu’il en soit, le ministre a tenu à faire savoir qu’en cas de reconfinement ou dégradation de la scenario sanitaire, les Français pourraient annuler en toute sérénité les billets qu’ils ont réservés: “Nous avons demandé aux différentes compagnies aériennes et à la SNCF de faire en sorte que les billets qui ont déjà été achetés soient échangeables, annulables, jusqu’à trois jours avant le départ pour la SNCF“.
L’hypothèse d’un 3e confinement est possible, défendue par les médecins, envisagée par le gouvernement et acceptée par 83% des Français (sondage BFMTV)… mais chaque média semble avoir son data unique…
Le reconfinement “n’est plus qu’une query de jours”, titre le JDD.
Le président de la République devrait l’annoncer lors d’une allocution télévisée mercredi 27 janvier, “jour du prochain Conseil de Défense sanitaire”, croit savoir le JDD.
Selon un “ministre necessary”, cité par Le Journal du Dimanche, le confinement durera “au moins trois semaines”. Là encore, les écoles resteraient ouvertes (comme le souhaite Blanquer).
Contrairement aux deux premiers confinements, les commerces non essentiels ne devraient fermer que partiellement, mais le journal évoque une réduction de l’amplitude horaire.
Selon le JDD, “la décision est sur le level d’être prise”, d’après “plusieurs sources haut placées au sein de l’exécutif”. L’hebdomadaire relate que seuls le calendrier et les modalités restent en débat.
Selon France Soir qui cite “une supply proche du gouvernement”, l’exécutif planche sur un reconfinement le vendredi 5 février 2021 pour une durée de 15 jours minimal. Les personnes de la zone A, dont les vacances d’hiver commencent ce jour-là, seraient les premières impactées par les limitations de déplacement. Les écoles resteraient ouvertes pour les autres zones.
Selon une data du journal Entreprendre, un 3e confinement serait acté dès le 15 février. Ce reconfinement nationwide serait annoncé début février et durerait quatre semaines, a minima, si l’on en croit le média.
“Le Premier Ministre sait que seul un confinement général pourrait mettre un coup d’arrêt à la pandémie. Dans le cas contraire, les eating places et les bars ne pourront sans doute pas rouvrir avant l’été. Et encore, dans le meilleur des cas”, lit-on dans le journal, qui cite un proche anonyme de Jean Castex.
Mais l’Elysée, joint dimanche 24 janvier à 11h par FranceInfo, dément ces actualités trop précises et guarantee que rien n’est encore à l’agenda du chef de l’Etat.
Seul un confinement partiel, native et régional est définitivement écarté en attendant un confinement complete, strict, général et nationwide.
Oliver Véran annonce lui dans Le Parisien des “mesures supplémentaires” , si nécessaires, mais pas avant l’problem des 15 jours de Couvre-feu.
Selon BFMTV, aucun reconfinement n’est sure et trois scénarios restent possibles :
– Dans le contexte le plus optimiste, le 3e confinement pourrait arriver mi-février, à la situation que le couvre-feu en place dans tout le pays depuis mi-janvier obtienne des résultats bénéfiques.
Le 2e scénario dessine un confinement similaire à celui de novembre, dès fin janvier, avec les écoles ouvertes, des déplacements professionnels possibles. Il serait annoncé à la suite du bilan du couvre-feu, si celui-ci ne donnait pas les résultats escomptés.
Le 3e cas de determine, qui n’est pas écarté, correspondrait à un confinement strict et complete, comme celui de mars 2020, avec la fermeture des écoles, de tous les commerces non essentiels et un minimal de dérogations. Un scénario envisagé en dernier recours qui serait néanmoins appliqué en urgence.
“Les semaines qui viennent ne seront pas faciles”, “Vous devez prendre soin les uns des autres“, a déclaré Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec un groupe d’étudiants à l’université Paris-Saclay, le 21 janvier.
Et le président de la République de prévenir: “On aura un 2e semestre avec le virus et beaucoup de contraintes“.
Olivier Véran, le ministre de la Santé, s’est exprimé au JT de 20H de TF1 et a averti les Français: “Nous pourrions être amenés à prendre des mesures plus dures, ça peut aller jusqu’à un confinement si la scenario devait l’exiger“.
Malgré tout, l’exécutif souhaite d’abord “donner sa likelihood de fonctionner au couvre-feu, pour éviter un confinement et ses conséquences sociales et économiques“. Inquiet face aux contaminations aux variants du virus qui pourraient se propager en France, Véran a également précisé: “À chaque fois que nous avons confiné, c’est pour sauver des vies“.
Et le ministre de la Santé est loin d’être le seul à tirer la sonnette d’alarme.
L’Agence Européenne chargée des Maladies a demandé aux pays de se préparer à prendre des mesures plus strictes pour les “semaines à venir” afin d’empêcher la propagation des variants du virus. “Le message essentiel est de se préparer à une escalade rapide de la rigueur des mesures dans les semaines à venir afin de préserver les capacités de soins, ainsi que d’accélérer les campagnes de vaccination“, a déclaré le Centre de prévention et de contrôle des maladies.
“On n’échappera pas à un reconfinement”
C’est ce qu’a estimé le Dr. Renaud Piarroux, épidémiologiste et chef de service à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, sur franceinfo jeudi 21 janvier.
Selon le spécialiste, ce reconfinement doit être mis en place immédiatement. “Plus tôt, plus efficace, plus courtroom”, résume-t-il.
“Je dis au gouvernement, faites-le maintenant, faites-le moins longtemps, mais faites-le”, exhorte Renaud Piarroux. “On n’est pas sur une baisse ou une stabilisation, mais une augmentation du nombre de cas. On va avoir ce que les Anglais ont pu voir: une remontée de l’épidémie. En Grande-Bretagne, en même pas trois semaines, ils sont déjà à 20 000 morts.”
Un 3e confinement “totalement indispensable”
Un troisième confinement est “totalement indispensable” selon le médecin et président de la Ligue contre le most cancers Axel Kahn, qui a mis en garde sur le plateau de RMC: “D’un level de vue sanitaire, il aurait fallu le faire tout de suite avec un confinement plus courtroom. Le couvre-feu sera insuffisant à faire baisser automotive on est à un haut nouveau de circulation virale. Plus on attend et plus la circulation virale est importante. On voit très bien que les traces de virus augmentent dans les eaux usées des grandes villes“.
Le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy a estimé sur BFM TV qu’il était nécessaire pour les personnes à risque “d’aller vers une forme d’auto-isolement volontaire, pour se protéger en attendant qu’elles soient vaccinées“, pendant les deux prochains mois.
L’infectiologue et membre du comité vaccin Covid-19 Odile Launay avait également recommandé cette resolution le 21 janvier. Une proposition que la ministre a balayée d’un revers de important. “Les personnes qui se sentent vulnérables s’auto-confinent“, a-t-elle expliqué.
Le confinement ciblé des personnes “fragiles n’a jamais été envisagé“, avait expliqué la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, sur le plateau de BFM TV, le 22 janvier.
Les Français, prêts à se reconfiner
Mais les Français sont-ils prêts à être reconfinés ? 72 % d’entre eux estiment qu'”un nouveau confinement aura lieu prochainement“, selon un sondage OpinionWay-Sq. publié 18 janvier par Les Échos . Les Français sont résignés, mais cette perspective ne les réjouit toutefois pas, puisqu’ils ne sont que quatre sur dix (41%) à souhaiter ce troisième confinement.
Pour Brigitte Macron, un reconfinement n’est pas à exclure. “Clairement, je ne l’espère pas“, a-t-elle toutefois déclaré, l’air grave, au micro de RTL, le 20 janvier.
Les remontées mécaniques resteront fermées jusqu’au 1er février, a minima, a annoncé le gouvernement aux professionnels de la montagne à l’event d’un échange en visioconférence, le 20 janvier.
Jean-Baptiste Lemoyne, Sécrétaire d’État chargé du Tourisme, a précisé qu’une réouverture des remontées mécaniques à la mi-février était “hautement unbelievable“. Selon lui, tout porte à croire qu’elles devraient rester hors-service tout l’hiver.
Quant aux eating places, ils ne devraient pas rouvrir avant… Pâques. Selon Le Level et des sources de l’Élysée, Matignon et Bercy, les établissements de restauration devraient rouvrir leurs portes au plus tôt le 6 avril.
En ce qui concerne les bars et cafés, certains parlent même d’une réouverture en juin! Siroter un verre en terrasse et partager un repas gastronomique entre amis, ce n’est pas pour demain…
Dans le cas d’un reconfinement, les écoles sont-elles toujours ouvertes ? “Il faudrait vraiment que la scenario sanitaire soit gravissime pour fermer des écoles“, avait assuré Jean Castex lors de sa conférence de presse du 14 janvier.
Toutefois, un nouveau protocole sanitaire dans les cantines est mis en place, ainsi que le dépistage massif d’élèves et enseignants. 300 000 exams par semaine doivent être réalisés dans les écoles.
Les enfants doivent manger par exemple entre élèves d’une même classe et le recours aux repas à emporter pourrait être proposé dans certains cas.
Les activités sportives scolaires et extrascolaires en intérieur sont toutefois suspendues.
Pour autant, l’augmentation éventuelle des contaminations au variant britannique en France pourrait fragiliser d’autant plus la scenario et entraîner une fermeture des écoles, où le virus semble circuler davantage ces derniers temps.
L’Angleterre, l’Irlande du Nord, l’Allemagne ou encore la Grèce ont d’ores et déjà décidé de fermer les écoles. La France imitera-t-elle ses voisins ?
Jean Castex avait déjà évoqué un renforcement des contrôles des frontières lors de sa dernière conférence de presse. Tous les voyageurs qui souhaitent entrer en France, doivent désormais attester d’un check négatif au coronavirus, réalisé au moins 72 heures avant le départ, ainsi qu’une quarantaine de sept jours et un second check après la septaine.
Quant aux voyageurs européens, ils doivent désormais présenter un check négatif au coronavirus pour entrer en France.
Les DOM-TOM, plus difficiles d’accès
Quant à la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion, ils durcissent aussi leurs circumstances d’entrée et exigent un test PCR négatif ainsi qu’un isolement de 7 jours pour les voyageurs en provenance de France métropolitaine.
Quant à ceux qui viennent de Guyane et Mayotte, ils ne peuvent se rendre en Martinique, Guadeloupe ou à la Réunion qu’en cas de motif impérieux.
Le couvre-feu à 18h pour toute la France a été mis en software samedi 16 janvier pour “au moins 15 jours“ et devrait permettre de réduire la propagation du virus tout en maintenant une vie économique.
Tous les commerces sont fermés à 18h et les dérogations sont “les mêmes que celles applicables pour le couvre-feu à 20h“, a précisé le Premier ministre.
Des dérogations sont également possibles pour les travailleurs qui rentrent à leur domicile ainsi que les dad and mom allant chercher leurs enfants à l’école.
En ce qui concerne les universités, les travaux dirigés en première année peuvent reprendre par demi-groupe dès le 25 janvier, à précisé Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur. Une mesure qui pourra être étendue aux élèves des niveaux supérieurs si la scenario sanitaire s’améliore.
Emmanuel Macron a également précisé aux étudiants, le 21 janvier, qu’ils pourraient revenir à l’université un jour par semaine s’ils en ressentent le besoin, au même titre que les salariés.
Quant aux entreprises, il sera potential à celles qui le souhaitent de différer “d‘une année supplémentaire le remboursement de leur prêt garanti par l’Etat“. Bruno Le Maire a précisé que les coûts fixes des entreprises fermées restaient pris en cost à 70 %. Enfin, le ministre de l’Economie a promis que les impôts des Français n’augmenteraient pas.
Pour les entreprises totalement ou partiellement fermées, Elisabeth Borne annonce que l’État continuera de prendre en cost “100% des rémunérations versées aux salariés jusqu’à fin février” pic.twitter.com/85b2WUZ45w
— BFMTV (@BFMTV) January 14, 2021
Les lieux culturels restent fermés pour l’immediate, a fait savoir la ministre de la Tradition le 14 janvier, ajoutant que la plupart des pays voisins avaient eux aussi fermé leurs cinémas et autres salles de spectacle. Roselyne Bachelot a précisé que les dispositifs spécifiques mis en place pour le secteur culturel seraient maintenus. Elle a rappelé que les tournages, captations sans public et répétitions étaient toujours possibles.
Couvre-feu ou reconfinement ? Ce que les Français préfèrent
Les Français, eux, semblent être convaincus de l’éventualité d’un prochain reconfinement. D’après un sondage Elabe, ils sont 83% à penser qu’un troisième confinement aura lieu “dans les prochaines semaines“.
Parmi les choices les plus supportables, c’est le reconfinement qui est privilégié par les Français avec 52 % d’opinions favorables devant le couvre-feu nationwide à 18 h (47% d’opinions favorables). Quant à la combinaison du couvre-feu à 18 h et du confinement le week-end, elle est la moins favorisée par les français (44 %).
Castex, fier de l’angle des Français à Noël et au Nouvel An
Jean Castex, satisfait du respect des gestes barrières et règles sanitaires en cette fin d’année ? Le chef du gouvernement a adopté un discours rassurant. Lors de la réunion de rentrée des députés LREM, le Premier ministre a déclaré : “Je crois qu’on pourra dire que les Français se sont bien comportés” pendant les fêtes.
Et de constater : “Nos résultats ne sont pas brillants mais sont parmi les meilleurs d’Europe. Nous n’avons pas à rougir des ces résultats“.
Confinement très strict au Liban
Alors que l’Angleterre et l’Allemagne ont d’ores et déjà serré la vis, au Liban, un confinement de 10 jours, 24h sur 24h, sans sortie même pour les programs, où même les magasins d’alimentation seront fermés, doit être mis en place dès le 14 janvier.
Allemagne : confinement jusqu’en avril ?
Alors qu’un confinement a été mis en place jusqu’au 31 janvier en Allemagne, Angela Merkel a déjà prévenu la inhabitants : ces mesures restrictives pourraient être en vigueur jusqu’en avril.
“Si nous ne parvenons pas à arrêter ce virus britannique, nous aurons 10 fois plus de cas d’ici à Pâques. Nous avons besoin de huit à dix semaines supplémentaires de mesures strictes“, a déclaré la chancelière allemande selon Bild.
Selon un sondage effectué par Kantar, 56 % des Allemands jugent ces mesures restrictives adaptées à la scenario, 25 % considèrent qu’elles ne vont pas assez loin. Seulement 16 % de la inhabitants trouvent ce confinement trop strict.
Fermeture des lieux culturels : l’expérience qui change tout ?
Une expérience espagnole a remis en trigger la nécessité de fermer les salles de spectacle, cinémas, et autres musées. La Fondation de lutte contre le sida et les maladies infectieuses et l’hôpital universitaire allemand Trias i Pujol de Barcelone ont réuni 463 personnes, âgées de 18 à 59 ans. Celles-ci ont assisté à un live performance qui s’est déroulé le 12 décembre dans une grande salle de Barcelone.
Toutes étaient masquées et respectaient, dans la mesure du potential les règles de distanciation sociale. Un espace pour fumeurs avait également été mis en place, mais le nombre de personnes pouvant s’y rendre était limité. Le système de air flow était adapté à la scenario et “des mesures ont été mises en place pour éviter les information d’attente dans les toilettes et à l’entrée et à la sortie du live performance“, lit-on dans l’étude.
Résultat ? Aucune de ces personnes n’a été testée optimistic au coronavirus après le live performance.
Qu’en pense donc notre ministre de la Tradition ? “Je regarde cette expérimentation avec beaucoup de soin“, a déclaré Roselyne Bachelot, au micro de France Information. Et d’ajouter : “On va en parler avec les professionnels“.
Un arrêt de travail immédiat en cas de contamination
Dès le 10 janvier, un travailleur qui constate des symptômes ou qui a été en contact avec un ou plusieurs contaminés au coronavirus, pourra s’inscrire sur le website de l’Assurance maladie pour obtenir un arrêt de travail “immédiat” indemnisé sans jour de carence, a annoncé le Premier ministre.
Dès le 20 janvier, chaque personne déclarée optimistic pourra bénéficier d’une visite à domicile par un infirmier.
Et d’ajouter : “L’Assurance maladie procèdera à un suivi systématique avec deux à trois appels téléphoniques sur 7 jours“.
L’état d’urgence sanitaire prolongé ?
Le gouvernement devrait proposer en Conseil des ministres du 13 janvier un texte de loi qui prolongerait l’état d’urgence sanitaire au 1er juin 2021 (au lieu du 16 février initialement voté) . Le régime transitoire devrait, lui, être fixé jusqu’au au 31 décembre 2021, contre la date du 1er avril initialement proposée.
La nouvelle model du protocole sanitaire en entreprise, dévoilée le 6 janvier, permet aux salariés volontaires, dont les tâches peuvent être télétravaillées, de retourner au bureau une fois par semaine. “Pour les salariés en télétravail à 100%, un retour en présentiel est potential un jour par semaine au most lorsqu’ils en expriment le besoin, avec l’accord de leur employeur“, lit-on dans cette nouvelle model du protocole sanitaire. Une mesure prise pour soulager les salariés dont la santé mentale est en jeu.
“Le télétravail pour ceux qui le peuvent reste la règle. Mais j’entends les salariés qui sont en télétravail 5j/5 depuis 2 mois et qui souffrent d’isolement“, a expliqué la ministre du Travail Elisabeth Borne, sur Twitter.
Fêtes clandestines au Nouvel An
Pour le Nouvel An, plusieurs fêtes clandestines ont rassemblé des milliers de personnes en France. Une rave-party en Ille-et-Vilaine, en Bretagne, a même réuni 2500 fêtards pendant 36h, dans des hangars désaffectés. Le 6 janvier, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Elles sont soupçonnées d’avoir participé à l’organisation de la fête.
Gérald Darmanin avait annoncé que 6.650 personnes avaient été verbalisées au complete, pour non respect du couvre-feu le soir du 31 décembre. 662 personnes ont été interpellées et 407 ont été placées en garde à vue. Au complete, les forces de l’ordre ont procédé à plus de 45.000 contrôles le soir du réveillon.
Query du jour : Que risque-t-on s’il on est bloqué dans les embouteillages en plein couvre-feu ?
À 18h, sauf motif impérieux, vous devez être arrivé chez vous. Mais suis-je en tort si je suis encore bloqué dans les embouteillages alors que le couvre-feu a déjà commencé ? Selon La Voix du Nord, qui a interrogé la préfecture du Nord et du Pas-de-Calais, “chacun est invité à prendre ses précautions pour pouvoir arriver à l’heure chez soi “, mais en cas de réels embouteillages “les forces de l’ordre pourront faire preuve de discernement et étudier chaque scenario au cas par cas”.
Pour les travailleurs qui n’auraient pas réussi à rentrer chez eux dans les temps, “il conviendra de présenter le justificatif de déplacement professionnel, complété par l’employeur“, lit-on.
L’économie, moins touchée par le confinement de novembre
L’activité a beaucoup mieux résisté au confinement de novembre qu’à celui du printemps, selon une étude de la Dares publiée le 23 décembre. Pour le reconfinement, moins de salariés étaient en chômage partiel.
En novembre, 39% des entreprises étaient en perte d’activité (contre 80 % en avril) et four% étaient en arrêt (contre 12% d’arrêt au premier confinement), selon des statistiques du ministère du Travail.
Les secteurs les plus touchés par le confinement de novembre sont restés l’hébergement-restauration ainsi que les “autres activités de service“, notamment le secteur des arts.
En outre, 2,9 hundreds of thousands de salariés étaient en activité partielle, contre eight,four hundreds of thousands en avril.
Depuis le 15 décembre, nous pouvons de nouveau nous déplacer dans les rues sans attestation, mais il faut continuer à respecter certaines mesures restrictives, comme l’a annoncé le Premier ministre le 10 décembre.
Qu’avons-nous le droit de faire ou pas depuis le 15 décembre ?
Se déplacer sans attestation en journée
Il vous est désormais permis de vous déplacer sans attestation, sauf entre 18h et 6 du matin où le couvre-feu sera en vigueur. Il vous faudra alors une attestation de déplacement dérogatoire si vous devez vous déplacer en cas de motifs impérieux.
Rendre visite à des amis ou voisins
Vous pouvez rendre visite à des amis ou voisins jusqu’à 18h.
Se déplacer entre les régions
Vous pouvez désormais vous déplacer entre les régions sans limite de distance.
Se rendre sur les territoires d’Outre-Mer
Il vous est potential de vous rendre sur les territoires d’Outre-Mer, mais “le contrôle sanitaire fait l’objet de mesures différenciées selon les départements“, lit-on sur le website de la préfecture de la Réunion. Un check PCR négatif est obligatoire pour se rendre en Guyane, à la Réunion, ou en Martinique, par exemple.
Voyager à l’étranger
Il vous est potential de voyager à l’étranger, en théorie. Toutefois, le quai d’Orsay précise : “Compte tenu de l’évolution rapide de la pandémie dans le monde, il sera indispensable de se tenir informé avant d’envisager tout déplacement, en advisor les conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères“. Certains pays n’autorisent pas, pour l’immediate, l’accès aux voyageurs étrangers ou leur imposent une quatorzaine.
Se rendre dans un lieu de culte
Vous pouvez vous rendre dans les lieux de culte, mais mais deux sièges doivent rester libres entre chaque personne ou entité familiale etseule une rangée sur deux doit être occupée.
Les règles des lieux de culte ne seront pas revues à la hausse pour l’immediate, afin de réduire les brassages et concentrations de public.
Se déplacer entre 18h et 6h du matin, sauf…
Il ne vous est pas permis de vous déplacer pendant les heures du couvre-feu, sauf motif impérieux, à savoir les motifs professionnels, motifs familiaux, raisons médicales, pour réaliser des missions d’intérêt général, pour les personnes en scenario de handicap et leur accompagnants, et pour promener son animal domestique.
Faire son jogging le soir
La pratique sportive ne représente pas un motif dérogatoire au couvre-feu, puisqu’elle est potential en journée.
Se rendre dans un cinéma, salle de spectacle, on line casino…
Les cinémas, théâtres, salles de spectacle, musées, ne rouvriront pas leurs portes pour l’immediate. L’accueil du public dans les cirques, salles de jeu, casinos, et autres rencontres sportives est également interdit.
Se rendre au restaurant ou dans un bar
Jean Castex a affirmé que la scenario des eating places et bars demeurait inchangée pour l’immediate.
Se rendre dans une salle de sport
Les salles de sport restent fermées pour l’immediate.
L’attestation de déplacement dérogatoire n’est plus en vigueur, sauf entre 20h (ou 18h pour les départements susmentionés) et 6h du matin.
Les dérogations au couvre-feu seront possibles en cas de motifs professionnels, motifs familiaux, raisons médicales, pour réaliser des missions d’intérêt général, pour les personnes en scenario de handicap et leur accompagnants, et pour promener son animal domestique.
En cas de voyage, notamment pour les départs en vacances, vous pourrez présenter votre billet de practice ou d’avion, par exemple, afin de pouvoir vous déplacer ou vous rendre jusqu’à votre vacation spot après 20h. Le titre de transport fait foi en cas de contrôle de Police.
Puis-je me rendre chez des amis ou voisins après ?
Vous aurez tout à fait le droit de vous rendre chez des amis ou voisins en journée. Toutefois, à 18h, vous devrez avoir regagné votre domicile, sauf en cas de dérogations.
Dois-je me déplacer avec une attestation ?
Vous n’êtes plus dans l’obligation d’être muni d’une attestation pour vous déplacer, sauf entre 18h et 6 du matin. Consideration, l’attestation de déplacement dérogatoire pendant le couvre-feu sera différente de celle du confinement.
Faut-il se faire tester avant d’aller voir ses proches ?
Cela n’est pas une obligation. “Vous pouvez évidemment vous faire tester, mais, s’il vous plaît, n’utilisez pas le check comme une sorte de totem d’immunité” , a précisé Olivier Véran, qui a alerté face aux probabilités de “fake négatifs“.
Peut-on voyager après 18h pendant le couvre- feu ?
En ce qui concerne les voyages en practice ou en avion après 20 heures, ils sont autorisés pendant le couvre-feu. Mais vous devez pouvoir présenter votre billet de transport en cas de contrôle.
“Bien évidemment que les forces de l’ordre, si vous êtes à quelques dizaines de kilomètres de votre lieu de vacation spot et si vous pouvez évidemment le prouver par votre attestation, vous laisseront rejoindre votre lieu de vacances“, a ajouté Gérald Darmanin durant la conférence de presse.
Puis-je sortir faire un jogging pendant le couvre-feu ?
Non, il ne vous sera pas potential de sortir pendant le couvre-feu pour pratiquer un sport, dans la mesure où c’est déjà permis pendant la journée, a expliqué Jean Castex.
Échanges et remboursements sans frais à la SNCF
La SNCF a annoncé que les échanges et annulations sans frais pour les trajets grandes lignes pourraient être prolongés jusqu’au 7 mars. Alain Krakovitch, directeur général de Voyages SNCF, a indiqué sur Twitter, le 7 décembre : “Une bonne nouvelle pour démarrer cette semaine: les échanges et remboursements pour les trajets du 5 janvier au 7 mars 2021 avec TGV Inoui, Ouigo et Intercités resteront sans frais, jusqu’à three jours inclus avant le départ”.
Vacances d’hiver : exit le ski, place à la mer et à la campagne !
Le coronavirus a totalement perturbé nos vacances d’hiver… En novembre, les Français ont découvert que les remontées mécaniques des stations de ski ne rouvriraient pas pour les fêtes de fin d’année… et ont donc totalement modifié leurs projets de vacances !
Abritel, skilled de la location de vacances pour les familles, a remarqué que les locations les plus recherchées sur leur plateforme étaient, dans l’ordre, le Morbihan, les Bouches-du-Rhône, les Pyrénées-Atlantiques, le Vaucluse ou encore le Finistère. Conclusion ? Les locations montagnardes restent demandées, mais contrairement aux vacances de fin d’année habituelles, l’intérêt pour les locations réputées estivales est presque aussi fort.
Timothée de Roux, directeur général d’Abritel, a toutefois remarqué : “Parmi les massifs français, les Vosges semblent mieux résister que les Alpes automotive les pratiques sportives locales sont moins dépendantes des remontées mécaniques et des infrastructures qui pourraient rester fermées pendant les vacances de Noël“.
Un confinement moins difficile grâce à nos boules de poils ?
Selon le chercheur en neuroscience, Christophe Rodo, vous pouvez passer un confinement plus agréable grâce à… votre animal de compagnie !
C’est la conclusion d’une étude de plusieurs chercheurs anglais, qui ont comparé les effets du confinement sur la santé mentale, en fonction de plusieurs paramètres.
Il en ressort qu’avoir à ses côtés un matou, un toutou ou un gentil perroquet aurait des effets bénéfiques sur le ethical et permettrait donc de vivre le confinement de manière moins difficile, a expliqué le scientifique dans le podcast de Ouest-France, La Tête Dans Le Cerveau.
Insolite du jour : Joseph, 92 ans, ermite et aficionado de pizza
Joseph, 92 ans, habite Sucé-sur-Erdre, près de Nantes, et passe son confinement… à savourer des pizzas ! Avant l’assignation à domicile, il cassait la croûte dans le restaurant favori de sa ville. Mais depuis le confinement, il ne met plus le nez dehors, a découvert la livraison à domicile et commande donc tous les jours une pizza, son distinctive repas de la journée (assortie de canettes de Coca-Cola).
Le menu du restaurant ? Il ne le consulte même pas ! “Ce qu’il y a dedans ne m’intéresse pas“, a-t-il confié à Ouest-France.
Il s’agit désormais de son 34e jour de pizza. “C’est une expérience qui me convient. Je peux manger la même selected toute ma vie et ne pas sortir. J’ai été marin. J’aurais fait un très bon prisonnier de guerre“, a expliqué celui qui n’a jamais rempli d’attestation de déplacement…
Pour ce fervent croyant qui vit reclus, la réouverture des lieux de culte n’est pas une nécessité : “La messe n’a jamais été vraiment indispensable aux chrétiens. La plupart des saints ont vécu comme des ermites et ils avaient la nature pour église“.
(Encore) Une fête qui dégénère
Une quarantaine de personnes ont célébré un anniversaire au Pellerin sur une parcelle proche de la Loire, dans la nuit du 28 au 29 novembre, selon Ouest-France.
La fête s’était tenue sur un terrain, en extérieur, et les members étaient âgés de 20 à 25 ans, en moyenne. Les gendarmes sont intervenus dans la matinée, et ont dressé 31 verbalisations, dont une qui incluait la détention de stupéfiants et conduite sous stupéfiants.
Quant à l’organisateur de la soirée, il va faire l’objet d’une procédure judiciaire pour mise en hazard de la vie d’autrui.
Jean Castex a annoncé la mise en place de contrôles aléatoires aux frontières. Les personnes se faisant contrôler devraient être testées, et dans le cas où elles seraient positives au coronavirus, seraient immédiatement placées en quarantaine pendant sept jours. “L’idée, c’est d’empêcher les Français d’aller se contaminer dans les stations” de Suisse ou d’Espagne, qui, elles, ne sont pas fermées, a expliqué le Premier ministre sur RMC et BFM, face à Jean-Jacques Bourdin. Il a toutefois précisé que les tentatives d’harmonisation des mesures européennes étaient toujours en cours.
Une rave-party en plein confinement
Encore une fête en plein confinement… Le confinement n’a pas empêché 200 personnes de se réunir pour une rave-party, à Saint-Marcellin, en Isère, dans la nuit du 28 au 29 novembre. Ils s’étaient rassemblés dans un bâtiment désaffecté du centre-ville. Ils auraient même procédé par deux fois à des tirs de feux d’artifice.
Ce sont les voisins qui, perturbés par les nuisances sonores, ont prévenu les gendarmes. Ceux-ci se sont rapidement rendus sur place. Ils ont d’abord surveillé le déroulement de la soirée, et ont attendu avant d’agir, afin de pouvoir “évacuer dans de bonnes circumstances de sécurité“, selon France three.
Puis, ils ont verbalisé les fêtards invétérés pour non-respect du confinement, dans la matinée du 29 novembre. Certains étaient également coupables de conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. Le propriétaire des lieux, qui n’était pas au courant de cette fête clandestine, a porté plainte.
Les Français ont-ils quitté leur résidence principale ?
Pour ce deuxième confinement, 10 % de Français ont quitté leur résidence principale, selon un sondage Odoxa-CGI pour Franceinfo et France Bleu. Concrètement, cela représente cinq hundreds of thousands de Français, soit un million de plus que lors du premier confinement. Parmi eux, 14 % viennent d’île-de-France, 13 %, des Hauts-de-France, et 11 %, d’Occitanie.
Bien que ce confinement ait été moins strict que le précédent, la santé mentale des Français est plus inquiétante qu’au printemps. Selon le même sondage, 62 % des des habitants de l’Hexagone gardent le ethical… ce qui représente 13 factors de moins que lors du premier confinement.
Librairies : un bilan (relativement) positif
Les librairies ont enfin pu rouvrir le 28 novembre. Désormais, l’heure est au rattrapage du chiffre d’affaires perdu pendant ce mois de confinement. Toutefois, grâce au système du “Click on & Acquire” et à la livraison à domicile, beaucoup d’entre eux ont pu poursuivre les ventes.
Résultat ? En moyenne, les librairies ont réalisé 40 % de leur chiffre d’affaires habituel, selon le syndicat de la librairie française. Un chiffre qui n’est pas si catastrophique, notamment comparé au confinement de novembre.
Il semble que les Français aient été portés par un élan de solidarité qui les a poussés à soutenir les livres et les libraires !
Les librairies ont résisté en novembre: au terme de ces quatre semaines inédites, la scenario est finalement moins mauvaise que prévu pic.twitter.com/C07wKZl5NU
— BFM Enterprise (@bfmbusiness) November 30, 2020
Ces messages commerciaux qui agacent
En ces deux confinements, les marques ont tenu à exprimer leur soutien auprès des consommateurs afin de les fidéliser. Une démarche qui a été appréciée par 48 % des consommateurs, selon une enquête de Selligent Advertising Cloud, mais que 25 % ont considérée comme une perte de temps. Certains messages scandés par les marques ont même particulièrement agacé certains. Le slogan “on est tous ensemble” a par exemple irrité un bon nombre de consommateurs (20 %), suivi de près par l’expression “face à ces temps incertains” (18 %), et le message “nous sommes là pour vous“.
Une tentative de créer un lien avec le consommateur qui fait souvent un flop. Les principaux intéressés sont 54 % à préférer une communication plus concrète, par le biais d’offres et réductions !
L’empreinte carbone en baisse, mais pas la consommation
L’empreinte carbone des Français a chuté d’environ 36 % durant les deux premières semaines d’assignation à domicile, par rapport à la moyenne hors-confinement, selon une étude Greenly. Il s’agit tout de même une baisse moins importante que durant les deux premières semaines du confinement de printemps, où l’empreinte carbone des Français avait diminué de 65 %.
Dans le détail, l’empreinte carbone des transports a baissé de 67 % pour cette deuxième obscure, par rapport à une période hors-confinement.
Quant à la consommation des Français, elle reste steady, selon l’étude, sauf en ce qui concerne l’habillement. Les habitants de l’Hexagone avaient acheté en masse des vêtements durant la période qui a précédé le couvre-feu, mais la consommation en habillement a ensuite remarquablement baissé.
Confinement = tapage nocturne… CQFD ?
Conséquence directe du (non-respect du) confinement ? Les verbalisations pour tapage nocturne ont augmenté significativement à Paris depuis le 22 septembre, soit l’annonce de la fermeture des bars à 22h, selon 20 Minutes.
Une baisse des suicides malgré tout…
Même si les chiffres montrent que la santé mentale des Français en a pris un coup avec ce deuxième confinement, il semblerait que le nombre de suicides n’ait pas augmenté dans l’Hexagone.
“On n’a pas aujourd’hui une obscure suicidaire. On assiste même plutôt au contraire : selon les remontées de terrain que j’ai, nous sommes en dessous des chiffres de 2019, un peu partout en France“, a confirmé au Monde Guillaume Vaiva, vice-président du Groupement d’études et de prévention du suicide.
Enfermés… sous les U.V
Cette année a été éprouvante pour moult Français, mais au moins, le soleil a brillé sur l’Hexagone… et même sur la capitale ! Selon des données relevées par la station Météo-France du parc Montsouris, la barre des 2.000 heures d’ensoleillement à Paris a été dépassée sur 2020, ce qui n’était pas arrivé depuis 1959 !
Plus de 2.zero23 heures de soleil ont été pour l’immediate relevées à Paris, depuis le 1er janvier. À titre de comparaison, chaque année, le soleil brille en moyenne pendant 1600 heures dans la Ville Lumière (qui porte bien son nom, cette année).
La jeunesse, génération sacrifiée ?
Pour 75 % des Français, les jeunes d’aujourd’hui sont une génération sacrifiée, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et France Information.
Environ 65 % des sondés estiment que la jeunesse est “celle qui est actuellement la plus pénalisée par la crise sanitaire et ses conséquences” et 85 % considèrent qu’elle “sera plus encore à l’avenir pénalisée par les conséquences économiques de cette crise sanitaire“.
Quant aux principaux intéressés, les jeunes, ils sont 75 % à déclarer qu’ils subissent “des préjudices importants“, depuis le début de la pandémie, que ce soit sur le plan professionnel, économique ou sentimental.
Ils sont 57 % à avoir du mal à supporter le confinement, mais 46 % d’entre eux sont inquiets pour leur santé, et 80 % craignent pour celle de leur proche.
D’un autre côté, un Français sur deux estime que la jeunesse est en grande partie responsable “de la scenario sanitaire actuelle automotive c’est elle qui a le plus propagé l’épidémie“.
Plus de Blablabus avant mars 2021
Les Blablabus ne circuleront plus en Europe avant le printemps 2021. “On veut éviter de faire le yo-yo : relancer pour Noël, refermer début janvier“, a expliqué Nicolas Brusson, directeur général du groupe.
Et de préciser que d’ici mars, le groupe espère que l’on “aura quitté le cease & go, le confinement/déconfinement. Les annonces de ces derniers jours sur les vaccins ont l’air d’aller dans ce sens“.
Quant aux billets déjà vendus, ils seront remboursés.
Dépression : les Français confinés, 2 fois plus touchés
Enfermement, isolement, limitation des déplacements, des contacts sociaux, des achats… Depuis un mois, une nouvelle obscure de dépression est observée en France.
Le nombre de personnes considérées comme “en état dépressif” a presque doublé entre la fin septembre et le début novembre, passant de 11 % à 21 % comme l’a précisé le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Manifestement, outre le phénomène de la dépression saisonnière, le couvre-feu et le deuxième confinement ont pesé lourd sur la santé mentale des Français.
Solitude et tristesse
“La crise sanitaire du Covid-19 a révélé la vulnérabilité psychique de nombreux Français“, a commenté le directeur général de la santé. Parmi les plus touchés, on trouve les jeunes de 18 à 24 ans, les inactifs, les seniors et les personnes en difficulté financière.
Un homme se fait contrôler sans attestation… et se retrouve en jail
Un habitant de Dunkerque, dans le Nord, âgé de 22 ans, s’est fait contrôler trois fois depuis le 1er novembre, alors qu’il se déplaçait… sans attestation. Il a d’abord écopé d’une amende de 135 euros, puis de 200 euros. Mais la troisième fois qu’il s’est fait prendre la important dans le sac, le 14 novembre, vers 1h du matin, il a été directement interpellé, raconte le website Actu.fr.
Il est même passé devant un juge, puis a été, ni plus ni moins, incarcéré. Verdict ? Deux mois de jail ferme, auxquels se sont ajoutés six mois supplémentaires de jail ferme pour deux peines qu’il n’avait pas purgées.
Il faut dire que Gérald Darmanin avait sommé les préfets de faire preuve de davantage de fermeté face au non-respect du confinement…
Plus d’arrêts de travail longs ?
Difficile pour certains de pouvoir se rendre au travail en sérénité, lorsqu’ils ne peuvent télétravailler, qu’ils ont des enfants à cost ou qu’ils vivent avec des personnes à risque. Selon le Baromètre Absentéisme annuel de Malakoff Humanis, la quantité de longs arrêts de travail a augmenté de 33 % en 2020. Cette année, les arrêts de travail dus au Covid-19 ont représenté 6% de l’ensemble des arrêts de travail. Ils constituent 12 % des arrêts maladie, contre 9 % l’année précédente et s’élèvent en moyenne à 94 jours.
Le (début) de la fin du règne d’Amazon ?
Les Français en ont soupé de l’hégémonie Amazon. Le 16 novembre, une pétition signée par 120 politiques, syndicalistes et éditeurs a demandé à ce que le géant du web soit taxé lourdement. En outre, les habitants de l’Hexagone ont réduit leur consommation sur Amazon ces dernières semaines, selon une data d’Édouard Nattée, PDG de Foxintelligence, auprès de France Information.
Faits (insolites) : Pénurie de raclette et programs en slip :
Dix à desk ? Calculez le risque d’attraper le coronavirus
Connaître votre risque d’attraper le Coronavirus en fonction de la taille des événements auxquels vous souhaitez participer, c’est désormais potential ! Mis en ligne mi-juillet, le website Covid-19 Event Risk Assessment Planning Tool le calcule pour vous !
Vous souhaitez participer à un diner de dix personnes dans les Yvelines ? Vous avez 32 % de risque d’attraper le Covid-19. Vous souhaitez célébrer votre anniversaire avec quinze de vos amis dans le Bas-Rhin ? Risqué, puisque vous avez 56 % de likelihood d’être contaminé. Vous avez prévu d’organiser votre mariage recensant 80 invités en Vendée ? Vous devriez envisager de reporter automotive vous avez 77 % de likelihood d’attraper le Coronavirus.
Des statistiques fiables qui se basent sur le raisonnement de chercheurs de l’université Georgia Tech dont le travail a récemment été validé par une publication dans l’une des prestigieuses revues scientifiques Nature.
Alors remark ça fonctionne ? Pour procéder à leurs calculs, les chercheurs se basent sur les nombres officiels des contaminations par département. Un recensement auquel s’ajoute l’hypothèse selon laquelle les contaminations réelles seraient cinq à dix fois supérieures que les chiffres officiels ne l’indiquent. Ainsi, les précédentes estimations se sont basées sur l’idée que seul un cas sur dix était détecté.

A noter que, selon les propos tenus par son créateur, Joshua Weitz à l’AFP, l’outil base ses calculs sur l’idée qu’une personne optimistic reste contagieuse pendant dix jours. Une prévision qui s’élève pourtant plutôt à cinq-six jours. Le cas de determine de l’isolement des personnes contaminées n’est pas non plus pris en compte. Mais, le website souligne tout de même que la plupart des contaminations proviennent de personnes qui n’ont pas ou peu de symptômes.
Une approche qui poursuit un objectif selon les confidences de Joshua Weitz : “Nous espérons que ces informations conduiront les gens à ne pas organiser ou à remettre en query leur participation à de grands événements, ainsi qu’à un renforcement du port du masque.”
Un confinement alterné permettrait de réduire le risque de contamination par four
Se confiner une semaine sur deux.
C’est ce que suggest une équipe de chercheurs majoritairement israéliens dont le travail vient d’être pré-publié dans la rue Nature Communications.
Leur idée est easy : permettre à seulement 50 % de la inhabitants de sortir en même temps. Un stratagème qui permettrait de réduire le risque de contamination par quatre, à en croire leurs recherches. “Une personne reste chez elle une semaine sur deux, ce qui divise par deux la likelihood d’être contaminée par des gens à l’extérieur, détaille à Sciences et Avenir la chercheuse française Navi Schulmann, qui a participé aux recherches. La semaine où elle type, elle ne rencontre que la moitié de la inhabitants qu’elle a l’habitude de rencontrer, ce qui divise encore une fois par deux les possibilities de contamination.”
Tout en étant presque aussi efficace selon les scientifiques, cette resolution pourrait permettre d’éviter de recourir au confinement complete. “On voit que notre méthode […] est comparable au confinement classique de 75 à 80% de la inhabitants“, précise Nava Schulmann, dont le travail consistait à effectuer les simulations numérique d’un confinement alterné.
Une resolution pour autant compliquée à mettre en oeuvre, comme a tenu à le souligner l’urgentiste Patrick Pelloux sur le plateau de BFM-TV: “La gestion d’un peuple doit être easy et pas contraignante“, a-t-il indiqué.
Et pour trigger : la mise en place d’une telle resolution demanderait à ce que chaque personne appartenant au même lobby fasse partie du même groupe de sortie afin d’éviter la multiplication des contacts avec l’autre groupe.Un véritable casse-tête !
Faits du jour :
Des envies d’évasion (contrariées)
Les Français dépensent beaucoup et stockent toujours
Une amende pour les personnes atteintes de Covid-19 qui ne respectent pas l’isolement ?
D’après les informations d’Europe 1, le gouvernement français réfléchit à rendre obligatoire l’isolement des personnes atteintes du Covid-19. Les personnes infectées pourraient alors être contrôlées de près, avec des amendes en cas de manquement. Des sufferers testés positifs choisissent, en effet, de ne pas ébruiter leur état de santé pour continuer à travailler et ne pas s’isoler une semaine, au risque de continuer à propager le virus. Au cours de son allocution le 28 octobre dernier, pour annoncer le reconfinement, Emmanuel Macron avait appelé à un isolement plus efficace des périodes positives pour pouvoir sortir efficacement du confinement. En Suisse, au Royaume-Uni et dans de nombreux pays d’Asie, les sufferers contaminés peuvent déjà se voir infliger une lourde contravention s’ils sortent de chez eux avant la fin du délai imposé par les autorités sanitaires.
Pas de confinement ciblé pour les personnes âgées
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal écarte un confinement imposé pour les seniors. “D’abord parce qu’éthiquement, ce serait objectivement compliqué”, a-t-il souligné sur Europe1. “Ensuite parce que c’est parfois méconnaître la scenario de beaucoup de personnes âgées qui ne vivent pas seules et qui vivent avec parfois plusieurs générations de la même famille dans le même appartement”, a-t-il ajouté.
“Aujourd’hui, il n’y a pas un pays qui ait mis un confinement pour les personnes fragiles. Aujourd’hui, la stratégie qui fonctionne, c’est celle d’un confinement généralisé”, a martelé Olivier Véran ce dimanche sur France Inter. Le ministre de la Santé a également noté “un ralentissement de la development de l’épidémie” grâce au respect de l’isolement par les Français.
L’exécutif avait réfléchi à un potential confinement des personnes à risques, selon les informations du Monde du 6 novembre. “On travaille dessus, si l’épidémie réduit“, aurait-on déclaré dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Le 26 octobre, le conseil scientifique avait estimé à 22 hundreds of thousands le nombre de personnes dites vulnérables, en France. Un chiffre qui comprend les seniors, mais aussi des jeunes avec “facteurs de comorbidité (diabète, surpoids, insuffisance rénale, most cancers)“.
Toutefois, pour le conseil scientifique, ce kind de confinement “ne pourrait être obligatoire, pour des raisons à la fois éthiques, sociales et sans doute juridiques (rupture d’égalité)“. “Cela serait penser que les jeunes ne sont pas touchés par la maladie“, avait déjà modéré un membre du ministère.
Le coup de gueule d’Olivier Véran
Les députés de l’Opposition sont parvenus le four novembre à voter pour le prolongement de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 14 décembre, alors que la Majorité souhaitait le maintenir jusqu’à février. Scandalisé par ce coup politique et las des critiques face aux mesures restrictives du gouvernement, Olivier Véran a poussé un véritable coup de gueule à l’Assemblée Nationale.
Le ministre de la Santé a expliqué qu’il venait de visiter le service de réanimation d’un hôpital de Corbeil-Essonnes, en Île-de-France… et a perdu son sang froid, en interpellant ceux qui ne mesuraient pas la gravité du coronavirus: “Dans la première chambre, il y avait un jeune homme de 28 ans, dans le coma, intubé et ventilé avec pas loin de dix pousse-seringue pour pouvoir à la fois l’alimenter et lui fournir les médicaments essentiels pour le maintenir en vie“. Laissant la colère monter, il a martelé: “Dans la deuxième chambre, il y avait un homme de 35 ans en surpoids. C’est ça la réalité, mesdames et messieurs les députés. Si vous ne voulez pas l’entendre, sortez d’ici“.
Quelles sont les aides du gouvernement ?
Pour faire face à l‘influence économique d’une telle mesure, le ministre de l’Economie Bruno le Maire a déclaré que l’aide économique serait plus importante que lors du premier confinement. Il a présenté une batterie de mesures de soutien aux entreprises, pour un montant de 15 milliards d’euros par mois :
- “Toutes les entreprises et tous les commerces qui sont fermés par décision administrative pourront recevoir une indemnisation allant jusqu’à 10 000 euros“, et ce, “peu importe le secteur d’activité, peu importe le secteur géographique.” Il a annoncé l’activation d’un fonds de solidarité de 6 milliards d’euros par mois de confinement.
- Exonération totale des cotisation sociales pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement.
- Les prêts garantis par l’Etat et les prêts directs de l’Etat seront renforcés.
- Un crédit d’impôt incitant les bailleurs à annuler une partie des loyers sera ajouté dans le projet de loi de funds pour 2021.
- Le chômage partiel pour les salariés et les employeurs qui ne pourront pas travailler.
Le président de la République avait annoncé qu’un plan spécial pour les indépendants, les commerçants, les très petites et moyennes entreprises serait pensé. “Je le sais, [ils] redoutent plus que tout les prochaines semaines“, a-t-il déclaré.