« Il ne reste plus que 20 hectares sur la Métropole d’Orléans, 7 sur celle de Excursions et four à Chartres pour accueillir de nouvelles implantations industrielles. Les sociétés foncières sont dans une logique de spéculation. Je rappelle que les trois quarts des terrains aménagés en zone économique en région, et particulièrement en Eure-et-Loir, l’ont été par les logisticiens, ces dernières années. Si on proceed dans cette logique, on va ruiner le foncier et ce seront les futures friches qui poseront des graves problèmes aux collectivités », martèle Harold Huwart qui voit de multiples projets de hangars logistiques pousser le lengthy de l’A11, à Illiers-Combray, par exemple, où à Châteaudun, qui cherche à reconvertir l’immense ex-base aérienne, actuellement en friche.
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Même les petites communes sont sollicitées par les groupes parisiens qui ne trouvent plus de terrains en Île-de-France et qui se rabattent sur les terroirs limitrophes.
« C’est très dur pour une communauté de communes rurales de refuser le discours de commerciaux qui avancent la création de 1.000 ou 2.000 emplois. »
Harold Huwart (vice-président de la région Centre-Val de Loire)
« Le problème, c’est que ce chiffre ne sera jamais réalisé, mais en attendant, les terrains sont confisqués pour la spéculation foncière entraînant des hausses de prix importantes », ajoute l’élu régional.
La logistique devient une fonction help
Tout cela se passe dans le contexte de la loi Climat et résilience, du mois d’août dernier, qui impose l’objectif zéro artificialisation nette des sols d’ici à 2050. Elle prévoit qu’à l’échelle des SRADDET (Schéma régional d’aménagement, de développement sturdy et d’égalité des territoires), la consommation de terres pour les dix ans à venir sera la moitié des dix années passées.
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« Le foncier est vraiment gelé. Nous encourageons les élus à développer davantage des projets pourvoyeurs d’emploi et de technologie. Les entreprises, de leur côté, remettront, à ce moment-là, la logistique au rôle d’une fonction help sans l’externaliser vers des spécialistes qui consomment de la floor et ne créent que peu d’emplois, ajoute Harold Huwart. Le terrain est un actif disponible donc précieux. À Châteaudun, par exemple, il faut encourager de la petite upkeep des aéronefs et de l’industrie, d’autant plus que le territoire n’a pas de sortie autoroutière pour la circulation des camions. »